Depuis 35 ans, à l’initiative de Maguy Roubaud, le blé de l’Espérance s’est imposé comme une tradition incontournable des fêtes de fin d’année. Chaque année, des milliers de familles achètent ce petit sachet de blé, désormais disponible dans de nombreux commerces et même en mairie. L’objectif ? Aider les enfants à mieux vivre leur séjour à l’hôpital, tout en perpétuant une belle coutume provençale.
Depuis sa création, ce sont plus de 13 millions de sachets qui ont été vendus, permettant de financer 500 projets au profit des enfants hospitalisés. Cette année encore, l’association a sollicité de nouveaux partenaires pour élargir la diffusion du blé de l’Espérance. « Le maire a trouvé l’idée intéressante et nous avons, pour la première fois, participé à la vente », explique Maryvonne Gascon, adjointe au maire de La Barben.
Traditionnellement, le blé se plante le 4 décembre. Il suffit de le semer dans de petites coupelles ou sur tout support de votre choix, de l’arroser régulièrement et de le garder au chaud, sans excès. Pour ralentir sa pousse, un rebord de fenêtre fera très bien l’affaire. « Un blé bien germé est le signe de la prospérité pour toute la maison et la famille, rappelle Maryvonne Gascon. Bien vert, il trouvera sa place dans la crèche ou sur la table, aux côtés des 13 desserts« .
Et si la date est dépassée ?
Pas de panique : il est toujours possible de planter son blé après le 4 décembre, ou même d’ajouter une coupelle de lentilles pour varier les décors de fête. Les pousses, très différentes de celles du blé, apporteront une touche originale à vos décorations de Noël.
Cette année, l’association a pu compter sur de nouveaux relais pour diffuser le blé de l’Espérance. Une belle occasion de s’impliquer dans une tradition solidaire, tout en apportant une touche naturelle et symbolique à la magie de Noël.