Breton de naissance, plus particulièrement Finistérien, Gwendal Hasson est depuis toujours très attaché à ses origines. Rapidement passionné par l’univers du dessin, des affiches et de la publicité, le jeune Moëlanais débarque à Paris au début des années 1990 pour approfondir sa passion des arts.

Une passion folle pour le dessin

« Dès mon plus jeune âge, j’ai rapidement adoré le dessin et plus particulièrement celui des bandes dessinées, raconte Gwendal Hasson, graphiste indépendant de 53 ans installé à Riec-sur-Bélon. Quand j’étais plus jeune, j’étais admiratif du travail produit dans une BD. J’essayais de reproduire certains personnages cultes comme Gaston Lagaffe ou Lucky Luke. Je me rappellerai toujours avoir dessiné, en grand, Gaston Lagaffe dans la cuisine de mes parents. Lors de travaux, ma mère a tout refait sans toucher à mon dessin, qu’elle a laissé apparaître sur le mur ».

Depuis deux ans, Gwendal Hasson commercialise ses illustrations en cumul de son activité de graphiste indépendant. Mais sa touche personnelle remonte à bien plus longtemps : « Même en tant que graphiste en communication, j’ai toujours aimé ajouter une illustration à mes productions. Cela ajoute un côté personnel à ce que je peux donner ».

Quand j’aime quelque chose, j’essaie de le reproduire.

« Je n’ai jamais arrêté de dessiner »

Pourquoi se lancer dans la commercialisation de ses dessins ? Pour lui, la réponse est évidente : « Depuis le début de ma carrière, je n’ai jamais arrêté de dessiner. C’était déjà dans mon quotidien. Alors, à un moment, je me suis dit : pourquoi ne pas commercialiser ce que je dessine ? »

Ses influences ? « Mes principales inspirations puisent modestement dans l’œuvre d’Henri Rivière et de Georges Fourrier. Passionné de bande dessinée — particulièrement André Franquin et Didier Savard — j’essaie d’emprunter certains de leurs codes graphiques, notamment au niveau des aplats de couleur et de la finesse du trait. J’ai aussi une grande admiration pour l’artiste breton Bruno Le Floc’h ».

Dans ses œuvres en édition limitée, l’illustrateur du Finistère met en lumière de nombreux éléments emblématiques de la Bretagne : la ria du Bélon, Beg-Meil à Cap-Coz, les chemins côtiers, le phare de Kermorvan, Le Conquet, mais aussi des figures traditionnelles comme le sonneur ou la danseuse bigoudène. « Mon amour pour la Bretagne m’inspire au quotidien. Je dessine ce qui me plaît. Je n’intellectualise pas mes recherches. Quand j’aime quelque chose, j’essaie de le reproduire ».

Un travail minutieux, vendu en édition limitée

Chaque œuvre demande environ quatre à cinq jours de travail. La reproduction est réalisée avec une impression de grande qualité : « J’utilise le même type de papier que celui destiné à la reproduction d’œuvres d’art avec des encres garanties 60 ans. Les tirages Fine Art sont réalisés par un laboratoire photo d’Auray ».

Pratique

Ses œuvres, éditées en nombre limité — certaines déjà épuisées — sont en vente en ligne sur son site gwendalhasson.com, à partir de 70 € l’unité.