Un policier, présenté comme un commissaire en poste en Bretagne, a été placé en garde à vue à Paris après une altercation dans un bar. Soupçonné d’avoir bousculé une femme alors qu’il était ivre, il fait désormais l’objet d’une enquête pour « violences commises en état d’ivresse manifeste ».
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Il s’est présenté de lui-même au commissariat aux alentours de 5 heures 30 du matin. Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 décembre, un policier a été placé en garde à vue après une altercation dans un bar du 6ᵉ arrondissement parisien. Il s’agit d’une information de nos confrères du Parisien, confirmée par le parquet de Paris à l’AFP.
L’homme aurait violemment bousculé une femme présente dans le même établissement. Elle serait légèrement blessée. Les deux protagonistes étaient « manifestement alcoolisés ». Une enquête a été ouverte pour « violences commises en état d’ivresse manifeste » et les investigations ont été confiées au 3ᵉ district de police judiciaire (DPJ).
Citant des « sources policières », Le Parisien écrit que « l’homme aurait fait savoir qu’il était policier tout en montrant l’arme qu’il portait à sa ceinture ». Le parquet de Paris nuance : « S’il apparaît que le mis en cause était en effet en état d’ivresse au moment des faits, il n’y a, à ce stade des investigations, aucune notion d’exhibition d’une arme. »
En France, un policier peut effectivement porter son arme hors service à condition d’être sobre, discret, muni de sa carte professionnelle et capable de justifier d’une nécessité d’intervention.
Le fonctionnaire, alors hors service, serait commissaire en Bretagne. « Selon une source proche du dossier, l’homme serait commissaire et occuperait un poste important au sein de la circonscription des Côtes-d’Armor », précise Le Parisien.
Le parquet ajoute que les investigations se poursuivent, notamment pour déterminer « l’incapacité totale de travail de la victime ». Son arme lui a été retirée lors de sa garde à vue.