Dans leur immeuble d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Fabien et Élodie (les prénoms ont été changés), 32 ans, ont eu une mauvaise surprise, mercredi 3 décembre. Alors qu’ils font du télétravail dans leur appartement, trois hommes sonnent à la porte. Quand Fabien va pour ouvrir, il découvre trois hommes d’environ 25/30 ans, cagoulés, dont l’un porte un brassard orange, comme la police, et une arme de poing, a appris Valeurs actuelles d’une source policière.

Les trois hommes seront décrits par les victimes comme de type africain et nord-africain, pour aider à leur identification. Fabien va alors très vite comprendre que ce n’est pas la police, mais, au contraire, des voyous: trois malfaiteurs venus commettre un homejacking. Les agresseurs conduisent alors leur victime, et otage, dans les différentes pièces de la maison pour voler tout ce qu’ils peuvent prendre, à commencer par le bureau…

La compagne de Fabien, Élodie, consultante dans un grand cabinet, est en pleine visioconférence avec des clients ou des collègues de travail. Collaborateurs qui assistent donc en direct à la scène… Et qui vont d’ailleurs prévenir rapidement la police.

Mis à genoux, frappé et menacé

Fabien est mis à genoux, attaché avec des serflex, frappé et menacé avec l’arme de poing. Les voleurs exigent qu’il leur soit remis tout ce qu’ils ont, puis ils arpentent l’appartement à la recherche de bijoux ou autres. Tout en restant connectés sur Snapchat (ce qui laisse à penser que l’affaire était téléguidée par un commanditaire), les trois hommes fouillent minutieusement les lieux.

Et, repartent avec un maigre butin : un peu moins de 500 euros en espèces, les téléphones des victimes, quelques bijoux en or et d’autres sans valeur. Des accessoires Louis Vuitton : écharpes, ceintures, porte-clés. Ainsi que les clés du domicile, puisqu’ils prennent soin d’enfermer les victimes dans leur logement, avant de prendre la fuite.

Les trois voleurs vont néanmoins faire une très grosse bourde : ils oublient sur place des talkies-walkies… probablement très utiles pour l’enquête ouverte par les effectifs de la police.