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L’US Montauban joue son premier match de Challenge Cup depuis 15 ans, samedi 6 décembre 2025, sur le terrain des Zebre de Parme (21 heures). Un horaire inhabituel qui a forcé le staff sportif à des aménagements le jour du match, pour gérer l’attente de la rencontre.
Avec leur équipement noir serti du logo du club, les joueurs de l’US Montauban ne passent pas inaperçus. Une trentaine de joueurs, sans oublier une dizaine de membres du staff, empruntent les allées du centre-ville de Parme, samedi 6 décembre 2025.
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Il est un peu plus de 11 heures du matin. Après un petit-déjeuner programmé entre 7 et 9 heures et une séance vidéo d’une demi-heure à 10h30, le groupe part à la découverte de la cité d’Émilie-Romagne. Du moins, tous ceux qui sont dans le groupe. Pour les autres, Cameron Ruiz, le directeur de la performance, a préparé une séance de physique adaptée.
« Une manière différente d’aborder la rencontre »
Cette balade matinale est une manière d’occuper une journée qui s’annonce interminable. Car, pour la première fois de la saison, l’USM dispute une rencontre en prime time. Leur opposition face aux Zebre, pour la première journée de Challenge Cup, est programmée à 21 heures.
Sikhumbuzo Notshe, Karl Wilkins et Joe Powell tout sourire en train de se dégourdir les jambes dans les rues de Parme.
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« C’est une manière totalement différente d’aborder la rencontre. Il faut que les mecs restent concentrés sur ce rendez-vous, sans le jouer avant la rencontre, ni trop se fatiguer physiquement et mentalement », explique Andre Hough, en s’éloignant de la gare située à deux pas de l’hôtel où logent les Tarn-et-Garonnais pour ce week-end transalpin.
La Piazza Garibaldi comme QG
Joueurs et staff ne sont pas vraiment en terre inconnue. Car Robin Girou, le team manager, est parti en éclaireur. « Je me lève tout le temps plus tôt pour aller faire un petit tour, voir où on peut aller prendre un café par exemple », détaille-t-il.
Robin Girou, Thomas Larregain, Antoine Lanne-Petit, trois garçons dans le vent de Parme.
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Cette fois, les Montalbanais ont choisi de se poser sur la Piazza Giuseppe Garibaldi. Une statue de l’ancien homme politique trône en majesté sur les pavés de ce lieu emblématique.
« S’aérer l’esprit »
« À chaque déplacement, nous avons l’habitude de faire une petite balade dans la ville pour ne pas rester enfermés à l’hôtel. Sinon, la journée peut paraître longue alors qu’habituellement, les matchs sont à 16h30. Là, c’est d’autant plus important de s’aérer l’esprit », assure Robin Girou.
Jean-Claude Maillard, le président de l’USM, entourés par des supporters sapiacains, dont Roland Garrigues.
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Cette petite balade est l’occasion de croiser Sébastien, Thomas et Romain, trois Ultras Sapiac qui ont fait le déplacement par leurs propres moyens. Quelques discussions naissent aussi avec le président du club Jean-Claude Maillard, le directeur général Johan Dalla Riva ou encore Roland Garrigues venu supporter les Vert et Noir avec son épouse.
Une partie de coinche interrompue
Pour passer le temps, Kyllian Ringuet a prévu son paquet de cartes. Il s’installe avec Robin Girou, Stéphane Ahmed et Corentin Coularis en terrasse pour pratiquer leur jeu favori : la coinche. Problème : une serveuse bien intentionnée leur rappelle que c’est interdit par la loi italienne sur la voie publique. C’est la grande déception.
Stéphane Ahmed profite d’une balade avec ses deux gardes du corps Noa Kanika et Kyllian Ringuet.
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Après avoir rangé leur paquet, certains d’entre eux reviennent dans le hall de l’hôtel pour s’occuper. D’autres préfèrent prendre un espresso bien serré. C’est le cas de Sébastien Tillous-Borde, Thomas Larregain, Jérémie Maurouard ou Gauvain Capra notamment.
« Il ne faut pas jouer le match avant »
Tyrone Viiga, Vaea Fifita, Gade Asaeli et Gibson Popoali’i ont choisi les marches de la statue de Garibaldi pour se laisser aller quelques instants face au soleil, avant de continuer à arpenter les rues italiennes.
La balade est aussi l’occasion d’immortaliser quelques souvenirs.
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« C’est la première fois de ma carrière que je joue un match de coupe d’Europe, sourit le capitaine. La journée est longue mais il faut rester relax, marcher dans la ville un peu ce matin. En revanche, cet après-midi, il faudra se reposer un peu. Car le plus important est de garder de l’énergie pour le match qui a lieu tard. Il ne faut pas le jouer avant », certifie l’homme des îles Cook.
Une bonne sieste après-manger
Après le déjeuner, Stéphane Ahmed a déjà son programme : une bonne sieste. « J’essaie de me coucher un peu plus tard la veille d’un match du soir. Comme ça, j’ai envie de dormir en début d’après-midi et ça me permet d’être frais à 21 heures », confie l’ailier.
Les Ultras Sapiac ont fait le déplacement. Ici avec Clément Cappecchi, le kiné, et Jérôme Bosviel.
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Après une collation à 17 heures, les premiers joueurs passeront entre les mains des kinés, Clément Cappecchi et Thierry Crestian, à partir de 18 heures. Une heure plus tard, direction en car le Stadio XXV Aprile. C’est à ce moment-là que les choses sérieuses démarreront…