Marc Lavoine évoque son enfance marquée par les mensonges de son père

Marc Lavoine dans «Un dimanche à la campagne»
Capture d’écran

Le chanteur était l’invité de Frédéric Lopez ce 27 avril dans l’émission «Un dimanche à la campagne». L’occasion pour lui de se confier sur ses premières années modestes marquées par des parents «contrariés».

Une enfance modeste. Marc Lavoine  a récemment sorti un nouveau roman intitulé Quand arrivent les chevaux où il se confie en partie sur sa mère. Mais ce n’est pas la première fois que le chanteur performe dans le domaine de l’écriture. Il y a dix ans, il publiait son premier roman intitulé L’homme qui ment. Et déjà, cet ouvrage comportait une partie inspirée de sa propre vie. En l’occurrence, Marc Lavoine faisait référence à son père qu’il qualifiait de volage. Ce 27 avril, dans l’intimité du grenier offerte par l’émission «Un dimanche à la campagne», il a accepté de revenir sur ces souvenirs d’enfance.

«J’étais entouré de parents merveilleux, extraordinaires mais très contrariés», a-t-il lancé à Frédéric Lopez avant de développer son récit : «Mon papa trompait ma mère tout le temps.» Marc Lavoine a d’ailleurs raconté l’avoir surpris avec une femme, à l’âge de dix ou onze ans, alors qu’il cherchait un ballon dans le placard de son entrée. «C’était un immeuble qui me tombait sur la tête et il fallait que je reste debout et que je fasse avec. […] Je connaissais toutes les maîtresses de mon père après. Tout ce qui portait une jupe, à part un écossais, il y a été», a déclaré sans filtre le chanteur.

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Pourtant, malgré ces moments d’égarement, Marc Lavoine a continué d’admirer son père pour tout ce qu’il représentait. «Il était très intelligent, il aimait la poésie. Il était très cultivé, il m’apprenait tous les jours quelque chose. C’était un acteur, un acteur d’une vie inventée», a reconnu l’interprète de Elle a les yeux revolver. Et de poursuivre : «Un jour, je devais avoir quatorze ans peut-être, je suis dans sa bagnole, et là il me dit : “Regarde !” On passe devant des murs et je le vois sur des affiches. Il me dit : “Tu as vu ? C’est pour que mon visage entre dans l’inconscient des gens.” Je lui demande pourquoi. “Parce que je suis agent secret. Mais il ne faut pas le dire”.»

Et si cette anecdote a le mérite de faire rire l’écrivain Philippe Besson également invité par Frédéric Lopez, elle a significativement marqué Marc Lavoine. «Moi j’ai cru pendant très longtemps que mon père était agent secret. Mais comment tu veux raconter ça aux gens ? Tu ne peux pas dire à tes copains que ton père est agent secret, on va se foutre de ta gueule», s’est-il souvenu en se remémorant son mal-être de l’époque.

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