Les faits avaient été commis en 2020, à Bordeaux, Talence et Le Bouscat. Les victimes, des jeunes femmes âgées de 17 à 28 ans à l’époque, avaient été attaquées de dos, dans la rue, par un inconnu qui s’était jeté sur elles, alors qu’elles regagnaient leur domicile, en soirée.
Nombreux éléments à charge
Devant ses juges, comme tout au long de l’information judiciaire, Gianluca Leone, ressortissant italien installé en France depuis des années, père de famille, cariste de profession, a clamé son innocence, en dépit de nombreux éléments à charge comme la découverte de son ADN sur trois agressions, dont le viol.
Ses avocates, Mes Marilou Séval et Solène Roquain-Bardet ont notamment plaidé le doute devant profiter à l’accusé, pour plusieurs faits. Et rappelé ce qu’est le mécanisme du déni. « Ce n’est pas du mensonge, ni de la mauvaise foi, mais le refus inconscient de prendre en compte une partie de la réalité qui est vécue comme inacceptable pour lui. Un mécanisme de défense très inconscient », a souligné Me Séval.