Publié le
5 déc. 2025 à 22h50
Lors de cette présentation des orientations budgétaires pour 2026, il est un mot qui a été répété à trois reprises, c’est « la prudence ». L’absence de cadre financier au niveau national l’incitait d’autant plus.
Par exemple, la collectivité ne sait pas quel sera le montant de la dotation globale de fonctionnement, attribué par l’État. Pour rappel, elle est passée de 683 603 € en 2024 à 660 246 € en 2025, soit une baisse de 3,41 % (elle était de 1 072 542 € en 2015).
Quelle somme sera attribuée en 2026 ? On sait d’ores et déjà que ce sera moins, car le Dilico (dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales de collectivités territoriales) qui doit servir à la contribution des communes les plus aisées à l’effort national, va ponctionner au moins 20 000 euros. Si la DGF passée à 640 020 €, ce sera une baisse totale de 6.37 % pour 2026.
Philippe Birot, adjoint aux finances
Quand on pense qu’un député a émis l’idée de multiplier le Dilico par 10, on peut s’interroger sur comment vont faire les municipalités et les intercommunalités pour continuer leurs investissements ?
Le maire Alain Vey
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Il en est de même pour la dotation de solidarité communautaire, attribuée par la Métropole nantaise. Elle a baissé de 1,59 % entre 2024 et 2025.
Sans information précise, il est prudent de prévoir la même baisse pour 2026
Philippe Birot
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Seule l’attribution de compensation, versée par la Métropole, a augmenté, passant de 226 185 € en 2024 à 292 169 € pour 2025 soit une hausse de 29.17 % : toutefois en raison de l’application d’une clause de revoyure, elle sera de 260 748 € pour 2026.
Une situation financière confortable
Toutefois, malgré ces baisses de recettes, la collectivité se porte très bien financièrement. Pour preuve, depuis 2015, la municipalité n’a eu de cesse de baisser les taux de sa fiscalité locale (taxe d’habitation et avant taxe foncière). Malgré le contexte, la ville pourrait continuer cette faveur.
En effet, il n’est pas exclu, que nous regardions pour ne pas augmenter ces taux. Tout comme en 2025, on devrait bénéficier d’une revalorisation des valeurs locatives au 1er janvier 2026. Elles devraient toutefois être plus contenues aux alentours de 1 ou 2 %.
Si 2025 a été propice aux investissements (constructions neuves ou réhabilitations), il en sera de même en 2026. Il sera en effet prévu l’extension de la salle du conseil municipal, comme la rénovation du local des boulistes. Des projets déjà programmés en 2025. D’autres projets sont à l’étude comme la reprise de la toiture de la mairie, la réfection du bâtiment « Casa’Ados », la participation au projet « Longue Mine » et l’amélioration de l’isolation de l’école du Grignon… Aux futurs élus de s’en emparer.
Quant à l’endettement, « il est toujours maîtrisé.
Philippe Birot
En effet, aucun emprunt n’a été souscrit depuis 2008 ce qui permet d’avoir de réelles capacités de financement.
Néanmoins, la municipalité ne s’interdira pas d’avoir recours à l’emprunt si la conjoncture économique l’imposait. L’encours de la dette par habitant est passé de 1 299 € en 2007 à 68 € en 2026.
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