Coco a également dédicacé des numéros de « Charlie Hebdo ».

Coco a également dédicacé des numéros de « Charlie Hebdo ».

O. D. / SO

Piochant dans sa palette de feutres, Corinne Rey alias Coco imagine un tank commandé par un Poutine va-t-en-guerre auteur d’un délicat : « Viens ici que je te souffle ta bougie ! » Le chef du Kremlin affiche des traits durs et froids, des pommettes saillantes. « C’est le genre de personnage qui coche toutes les cases pour montrer ce qu’il est physiquement et intérieurement. Une vraie figure de dictateur », savoure-t-elle.

« Une certaine magie »

Martine suit. Sans vouloir abuser mais un peu quand même, la Blanquefortaise déballe bouquins et numéros du journal satirique, dont la fameuse une « Tout est pardonné », ayant suivi l’attentat du 7 janvier 2015. « J’ai 33 ans de Charlie Hebdo rangés dans des cartons. Ma fille a été biberonnée avec », s’enthousiasme la dame de 72 ans. Elle évoque son attachement à la liberté d’expression, à l’impertinence, « une certaine idée de l’humain » aujourd’hui mise à mal. « Et puis j’adore Coco. Elle est formidable pour croquer ce qui dérange. Les femmes ne sont pas si nombreuses dans la caricature », souffle-t-elle avant de laisser la place, non sans un dernier petit selfie.

Quelques personnes ont fait des selfies avec la spécialiste du dessin de presse.

Quelques personnes ont fait des selfies avec la spécialiste du dessin de presse.

O. D. / SO