Le secrétaire d’État américain, dont le pays fait pression sur Kiev pour qu’il renonce à la Crimée en échange de la paix avec la Russie, a prédit une « semaine cruciale » pour les négociations. Contredisant les déclarations de Volodymyr Zelensky, Donald Trump a dit croire que le dirigeant ukrainien était prêt à abandonner le territoire.
Les négociations sur l’Ukraine entrent, lundi 28 avril, dans une « semaine cruciale ». Cet espoir, exprimé par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, intervient alors que les combats ne donnent aucun signe d’apaisement. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon Volodymyr Zelensky, tuant quatre personnes dans l’est de l’Ukraine.
« Nous sommes proches (d’un accord), mais pas assez proches », a déclaré dimanche 27 avril le secrétaire d’État américain Marco Rubio à la chaîne NBC. « Je pense que cette semaine sera cruciale. »
Washington n’a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la fin des hostilités, ce dont Kiev ne veut pas entendre parler.
La Russie occupe environ 20 % du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.
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Avec AFP
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