Une image de la discothèque en feu d’Arpora, dans le district de Goa Nord (Inde), le 6 décembre 2025.
Vingt-trois personnes sont mortes dans l’incendie d’une boîte de nuit très fréquentée de la station balnéaire de Goa, dans l’ouest de l’Inde, ont annoncé, dimanche 7 décembre au matin, les autorités indiennes.
Plusieurs touristes figurent parmi les victimes du feu, qui s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche, après minuit, dans une discothèque d’Arpora, dans l’arrondissement de Goa Nord, selon la police citée par l’agence Press Trust of India (PTI).
« Aujourd’hui est un jour très douloureux pour nous tous à Goa. Un incendie majeur à Arpora a coûté la vie à 23 personnes », a écrit le ministre en chef de l’exécutif local, Pramod Sawant, sur le réseau social X. Ce haut responsable a précisé que « le personnel de l’hôtel et trois ou quatre touristes étaient morts asphyxiés ». Il n’a donné aucun détail sur d’éventuels blessés, ni sur la nationalité des victimes, indienne ou de pays étrangers.
« Je me suis rendu sur les lieux et j’ai ordonné une enquête, a-t-il déclaré. Les responsables seront soumis aux sanctions les plus sévères prévues par la loi, toute négligence sera traitée avec fermeté. » D’après lui, ce « tragique accident n’aurait jamais dû se produire » car « l’établissement fonctionnait sans autorisation en bonne et due forme et cette négligence a provoqué l’incendie ».
Une station balnéaire réputée
Des images de PTI montrent des secouristes évacuer sur des brancards des blessés ou des morts, en descendant en pleine nuit un escalier étroit en pierre de l’établissement Birch devant lequel policiers, secouristes, ambulanciers et badauds se pressent. D’autres images en plan large montrent de la fumée s’échapper du lieu du sinistre.
Goa, ancienne colonie portugaise située sur les rives de la mer d’Oman, est une station balnéaire réputée, fréquentée par des touristes du monde entier. Elle a reçu plus de dix millions de touristes en 2024, dont près de 470 000 étrangers, selon des statistiques officielles.
Les incendies en Inde sont fréquents, en raison d’infrastructures parfois en piteux état et de normes de sécurité et d’évacuation pas toujours appliquées, ni respectées. En mai, 17 personnes avaient péri dans l’incendie d’un immeuble d’Hyderabad, dans le sud du pays, une ville connue pour concentrer de nombreuses entreprises de l’informatique et des nouvelles technologies. Un mois plus tôt, ce sont 15 autres personnes qui avaient perdu la vie en tentant de sauter par les fenêtres pour échapper aux flammes qui ravageaient un hôtel de Calcutta, dans l’Est.
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