Le Hamas se dit prêt à abandonner ses armes, à une condition : que l’armée israélienne « cesse » son occupation. C’est ce que le groupe islamiste a déclaré samedi, précisant qu’il remettrait son arsenal dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant le territoire.
« Nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression », a déclaré dans un communiqué Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien, qui ajoute : « si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État. » Interrogé par l’AFP, le bureau de Khalil al-Hayya a précisé qu’il parlait là d’un Etat de Palestine souverain et indépendant.
« Nous acceptons le déploiement de forces de l’ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza », a ajouté Khalil al-Hayya, signifiant ainsi clairement le refus de son mouvement du déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour mission de le désarmer.