Très agacé sur une question portant sur le forfait d’Illya Zabarnyi, le coach parisien a fait le point en conférence de presse samedi, au Parc, après le carton face à Rennes (5-0).

Soirée parfaite : «Bien sûr. Ça a été parfait, une soirée presque parfaite. On est contents. On a marqué cinq buts, on n’en a pas concédé. Rennes a très bien joué, ils ne méritent pas cet écart mais on a été très efficaces. On s’est créé beaucoup d’occasions, on a marqué cinq fois. C’est positif, tout positif.»

Si le forfait de dernière minute de l’Ukrainien Illya Zabarnyi est lié à la titularisation du Russe Matfey Safonov : «C’est incroyable… À chaque fois que vous posez une question, c’est un peu problématique (dans le sens de chercher la polémique, NDLR). Tout le temps… Non, ce n’est rien, il était malade, tout simplement… Il a été malade les deux derniers jours. Je sais que c’est plus important de chercher la polémique tout le temps mais en fait, rien, il est malade».


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Les attaquants en panne ces dernières semaines et buteurs samedi : «Ce qui a changé ? Rien. (très énervé, il passe à l’espagnol) Les gens cherchent des polémiques, c’est typique chez les journalistes. Hier (vendredi en conférence de presse de veille de match), on me questionnait sur Khvicha Kvaratskhelia  qui n’était pas bon en Ligue 1 a priori, comparé à la Ligue des champions (le Géorgien a réalisé un match plein et a inscrit deux buts samedi , NDLR)… C’est mieux de ne pas attacher d’importance à ce genre de chose.»

Le suspense en Ligue 1 : «En ce moment dans le championnat, il y a plus d’équipes qui jouent très bien. Lens est premier au classement , ils le méritent. Pour nous, c’est une motivation d’avoir plus d’équipes qui luttent pour le titre. On cherche à nous améliorer chaque semaine, à obtenir de meilleurs résultats que la saison dernière. On sait que c’est difficile, surtout quand tu as un début de saison aussi particulier que c’est le cas cette année…»

Je préfère faire jouer ma grand-mère que faire des cadeaux.

Luis Enrique

Pourquoi les titis David Boly et Noham Kamara n’ont pas encore joué avec les pros, contrairement à plusieurs autres jeunes (Mbaye, Ndjantou…) : «Je ne fais aucun cadeau. Quand un titi joue, c’est qu’il mérite de jouer. Ils veulent tous jouer. Je préfère faire jouer ma grand-mère que faire des cadeaux. Avec ça, c’est très clair. Pas de cadeau. Au PSG, tu joues si tu mérites de jouer, sinon, tu dois encore t’améliorer.»

Le bilan de l’année 2025 : «Il reste encore des matchs à jouer, mais ça restera comme une année sensationnelle pour tous les Parisiens, le PSG et moi-même.»

S’il est fier de ses joueurs : «Bien sûr. Je suis fier des joueurs mais aussi des supporters. Il y a une ambiance incroyable à tous les matchs, c’est un plaisir de jouer au Parc des Princes. Félicitations à la fondation du club (PSG for Communities). 25 ans, c’est important, ça représente beaucoup de fierté. En tant que club, c’est important.»


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Propos recueillis en conférence de presse