Au moment même où une délégation américaine se rendait à Moscou pour présenter des propositions de paix à Poutine, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, y arrivait. Nul n’aura la naïveté, j’espère, d’y voir le hasard des agendas. Dans ce cas, il aurait été aisé d’expliquer la nécessité de reporter une visite que n’imposait d’ailleurs aucune urgence. Toujours est-il qu’États-Unis, Russie et Chine se retrouvaient représentés dans la même ville au moment où s’y discutait le sort de l’Ukraine. 

Que voulaient-ils y faire ? En tout cas, une chose est sûre : l’hôte russe refuse toute notion de compromis pour mettre un terme à la guerre. Il s’en tient à ses objectifs initiaux, l’annexion de quatre provinces et la vassalisation du reste. Il se prête néanmoins à la médiation améric…

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