L’entraîneur sud-africain Sean Everitt sait que l’entrée en matière sera exigeante. Ceci notamment face à une formation réputée pour sa puissance et sa capacité à punir la moindre approximation. Interrogé sur l’éventuel soutien de son fils Christian, jeune talonneur de 20 ans évoluant en Espoirs à l’Union Bordeaux-Bègles, Everitt tempère.

 

« Pas beaucoup, j’avoue. Il travaille dur pour s’imposer, mais il n’a pas encore l’expérience pour livrer des renseignements précis sur Toulon », a confié l’entraîneur d’Edimbourg. Le lien reste néanmoins symbolique. Un Bordelais dans l’entourage du staff écossais, cela rappelle combien le Top 14 est scruté au-delà des frontières. Mais il va falloir démontrer les forces sur le terrain.

 

L’œil sur le Top 14

À Édimbourg, l’observation du championnat français est régulière. Everitt souligne la densité physique des équipes hexagonales, leur solidité dans les phases de conquête et leur efficacité dans les rucks. « Vous avez de gros gabarits, d’excellents athlètes capables de gagner leur un-contre-un », dit-il. Voilà autant de caractéristiques que le RC Toulon incarne pleinement. Pour l’entraîneur, la clé réside dans la capacité de son équipe à répondre à l’intensité toulonnaise. « Notre défense devra être au niveau de Toulon, qui contre-attaque bien », prévient-il.

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Pour résumer

Édimbourg se prépare à défier Toulon en Champions Cup. Sean Everitt souligne la puissance du Top 14 et l’importance d’une défense solide. Le lien avec son fils Christian, jeune talonneur de l’UBB, reste symbolique mais nourrit l’inspiration écossaise.

Voldi Fréjus Hounvio