C’est une projection très particulière qui s’est invitée, samedi 6 décembre, lors de la deuxième soirée de la Fête des Lumières à Lyon, place des Terreaux.

Sur la façade du musée des Beaux-Arts, des messages sont apparus entre deux diffusions de l’œuvre « Le lundi c’est raviolis ! ».

Les Soulèvements de la Terre revendiquent l’action

On pouvait lire « On dégage le RN », « Bardella Lyon n’est pas à toi », « La police blesse et tue », « La violence policière est partout » ou encore « Sainte-Soline ni oubli ni pardon », en référence aux manifestations contre les méga-bassines, en mars 2023.

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Ce sont Les Soulèvements de la Terre, un collectif écologiste radical, qui seraient à la manœuvre, comme ils l’ont revendiqué, samedi vers 23 heures, sur leur compte Instagram local. 

Une protestation en réponse, notamment, à l’organisation d’un meeting du RN, ce dimanche après-midi, à Villeurbanne.

Un appel à manifester contre le meeting du RN ce dimanche

« Contre l’offensive réactionnaire menée par l’extrême-droite grâce notamment aux médias Bolloré, la riposte antifasciste s’organise. Notre contre-fête des lumières s’attaque à celleux qui nous menacent, nous volent et nous empoisonnent », écrivent-ils sur leur publication Instagram, citant le Rassemblement national, la police et les milliardaires. Avant d’appeler à manifester contre le meeting.

Cette projection sauvage a fait vivement réagir. Dans une story publiée sur Instagram, le maire écologiste Grégory Doucet a jugé « déplorables » les messages et a « [adressé sa] pleine solidarité aux policiers municipaux et nationaux dénigrés en marge de la Fête des Lumières », qui « veillent à notre sécurité pendant ces quatre jours, et tout le reste de l’année ».

Un signalement au procureur

Samedi soir, la préfecture du Rhône a immédiatement dénoncé un « insupportable message de haine à l’encontre de la police nationale », avant d’adresser, elle aussi, « son indéfectible soutien à nos forces de l’ordre qui mettent en danger leur vie, à chaque instant, pour la sécurité de nos concitoyens ».

Ce dimanche matin, les services de l’État indiquent que la Préfète du Rhône va faire un signalement au procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. 

Candidat aux Municipales de Lyon, Jean-Michel Aulas s’est quant à lui fendu d’un tweet déplorant « une atteinte grave à nos institutions », appelant à ce que « ces actions inacceptables [soient] sanctionnées et condamnées par toutes les autorités politiques ».

Pour sa part, Tiffany Joncour, députée et déléguée départementale du RN, candidate à la Métropole de Lyon, a indiqué sur X que « face à ces menaces et à ces violences politiques sur notre meeting de Villeurbanne, jamais nous ne céderons ».