« Si on arrive à régler ces deux questions, je pense que le reste se réglera assez facilement », a déclaré Keith Kellogg, ce dimanche.

L’émissaire américain sur le départ Keith Kellogg a déclaré ce dimanche 7 décembre qu’un accord de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine était « très proche » et ne dépendait plus que de deux questions majeures : le futur de la région ukrainienne du Donbass et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia.

« Si on arrive à régler ces deux questions, je pense que le reste se réglera assez facilement », a déclaré l’émissaire du président américain Donald Trump. « Nous sommes vraiment très proches », a-t-il ajouté. Celui qui doit quitter son poste en janvier a déclaré lors du Reagan National Defense Forum que les efforts pour mettre fin à la guerre entraient « dans les 10 derniers mètres », qui sont toujours les plus difficiles, selon lui.

Les forces russes contrôlent 19,2 % du territoire ukrainien, dont la Crimée, annexée par Moscou en 2014, la totalité de Louhansk et plus de 80 % de Donetsk ainsi que 75 % de Kherson et Zaporijjia. La région du Donbass est majoritairement composée des oblasts de Louhansk et Donetsk.

La Russie salue un nouveau plan de Washington

Les pourparlers sont en cours pour mettre un terme au conflit le plus meurtrier que l’Europe a connu depuis la Seconde Guerre mondiale. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré samedi 6 décembre avoir eu un long et « substantiel » entretien téléphonique avec Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, gendre du président américain.

En parallèle de ces négociations de paix, Moscou a favorablement accueilli ce dimanche 7 décembre la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis qui relève d’une vision nationaliste de la présidence Trump et qui est « globalement conforme » à la vision de la Russie, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi 5 décembre.

M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie « puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine ».