DÉCRYPTAGE – Porté par une clientèle de plus en plus variée et par des enseignes en plein essor, le marché de la fripe explose, au point que certains professionnels peinent désormais à trouver des pièces de qualité.

En quête d’une bonne affaire, Adrien a une solution : la fripe. Ce consultant de 27 ans, à la recherche d’un manteau pour l’hiver, a tout de suite pensé à se tourner vers une friperie pour trouver la perle rare. Il s’agit, à ses yeux, du «seul endroit où l’on peut trouver une veste avec une usure naturelle, une patine, un caractère… et le tout sans se ruiner». Un argument massue, qui l’emporte sur tous les autres : «Le critère écologique est important, mais ce n’est pas ce qui m’amène dans la boutique», ajoute-t-il.

Comme Adrien, un nombre croissant de Français se tourne vers les friperies, plus populaires que jamais dans un marché de la mode tricolore à deux vitesses, où une fast-fashion qui continue de gagner du terrain dans un secteur du prêt-à-porter en crise côtoie des vêtements de seconde main qui prennent leur envol. En Île-de-France seulement, le nombre de friperies a bondi de 277 à 437 magasins depuis 2017 (+58%), d’après la dernière étude de la CCI Paris IDF. Rien de…

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Le Figaro

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