C’est l’un des rendez-vous de l’année de « l’underground ». Une free-party est en cours depuis samedi soir sur le site de la friche industrielle d’Entremont, à Carhaix, dans le Finistère, rapporte ICI Bretagne.

Tradition, illégalité et « off » des Trans musicales, on fait le point sur cette fête sauvage, qui réunit plusieurs milliers de participants malgré l’interdiction préfectorale et la présence de la gendarmerie.

Plusieurs milliers de participants, venus de tout l’Europe

Selon les autorités, quelque 2.000 personnes sont actuellement réunies sur le site de la friche industrielle d’Entremont, à Carhaix, dans le Finistère. Les organisateurs de la free-party revendiquent pour leur part 5.000 participants.

Et certains sont parfois venus de loin, comme Paul*, qui a fait dix heures de route depuis le Luxembourg et explique à la radio publique que cet événement est vraiment réputé et qu’il a réservé de longue date ce week-end.

Un site dangereux, décoré pour l’occasion, et sous surveillance

Sur place, les collectifs ont installé plusieurs scènes avec des éléments de décors à l’intérieur sur lesquelles des Djs doivent se succéder jusqu’à dimanche soir.

Mais les autorités s’inquiètent de la sécurité alors que le site n’est pas aux normes et présente des risques d’élément de toitures ou de morceau de béton. Aussi, des agents de sécurités sont sur place, et tentent d’indiquer aux teufeurs quelles zones sont à éviter.

De même, plusieurs escadrons de gendarmerie sont sur place et verbalisent systématiquement les participants, a indiqué le commandant du groupement à ICI Bretagne. Des chiens anti-stupéfiants les accompagnent et des contrôles routiers sont à prévoir à l’issue de l’événement.

Une fête illégale traditionnelle

Cette année marque la 30e édition du festival des Trans musicales de Rennes, qui se déroulent à 150 kilomètres de la free-party. Organisée chaque année en marge du festival rennais, cette rave est l’un des rendez-vous les plus anciens de France et d’Europe pour les teufeurs.