Jean Canesse, Media365, publié le dimanche 07 décembre 2025 à 13h05

Liam Rosenior a exprimé sa frustration après la nouvelle défaite de Strasbourg encaissée en Ligue 1, samedi soir à Toulouse (1-0).

Le RCS a-t-il raté le train pour la Ligue des champions la saison prochaine ? La question peut sembler prématurée, alors qu’il reste 19 journées, mais le club détenu par le consortium étasunien BlueCo affiche à cette heure sept points de retard sur Lille, le quatrième. Une distance qui s’est créée ces dernières semaines à cause d’une série de trois défaites de suite pour les Alsaciens (quatre en cinq journées), à Lens (1-0), contre Brest (1-2) et donc à Toulouse (1-0) ce samedi.

Présent en conférence de presse après la rencontre, Liam Rosenior s’est estimé un peu coupable (« Je prends mes responsabilités, le premier responsable, c’est moi »), mais il a rapidement embrayé sur les défaillances de ses joueurs. « Ils doivent aussi prendre leurs responsabilités et notamment prendre les décisions qui s’imposent dans les moments clés du match », a reproché le jeune entraîneur strasbourgeois (41 ans).

« On n’a pas cadré une frappe, c’est fou »

Alors que Strasbourg a monopolisé le ballon toute la rencontre (72% sur la totalité du match), son utilisation fut plutôt très mauvaise, du propre aveu de Rosenior. « On n’a pas cadré une frappe (aucune sur les trois tentées, ndlr). C’est fou. Je ne me rappelle pas d’un match comme ça, a-t-il pesté. On a eu le contrôle du ballon, mais à chaque fois qu’on est arrivés dans les trente derniers mètres, on a pris de mauvaises décisions. » C’est aussi sur une erreur individuelle de Ben Chilwell que le TFC est allé inscrire l’unique but du match (18ème), l’entraîneur anglais ne manquant pas de revenir dessus : « C’est toujours la même histoire, on offre un but. Sur leur première occasion, on leur offre un but. »

Frustré samedi soir, Liam Rosenior l’était aussi, ou encore, à cause de points perdus il y a déjà plusieurs semaines – il a évoqué le nul à Paris (3-3) et les défaites contre Monaco (3-2) et Marseille (1-2) -, mais pas au point de broyer du noir. Malgré la mauvaise dynamique, le technicien du RCS estime que son équipe est sur la bonne voie : « Ce n’est pas le moment de paniquer. Notre problème n’est pas notre manière de jouer. On perd des matches parce qu’on fait des erreurs et il faut qu’on éradique ces erreurs en étant plus concentrés. » Il reste un dernier match aux Strasbourgeois, avant la trêve hivernale, pour tenter de résoudre ces problèmes et rester au contact des équipes de tête : ce sera dimanche prochain contre Lorient, à la Meinau.