Par

Rédaction Clisson

Publié le

5 déc. 2025 à 22h30

Les commentaires étaient unanimes et plein d’éloges lors de l’inauguration de l’école Simone Veil, à Vertou :

C’est top ! L’école est magnifique.

Les yeux étaient tournés vers le chêne, sauvegardé du chantier.

Cet arbre au milieu de la cour, c’est exceptionnel. ça donne presque envie de refaire des enfants ou de retourner à l’école.

Il faut dire que la construction d’une école publique dans une collectivité reste rare. La dernière école vertavienne ouverte, datait d’il y a 52 ans.

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Le groupe scolaire Simone Veil, c’est l’aboutissement d’un projet d’envergure porté par la ville, en collaboration avec les acteurs de l’enseignement.

Patrice Garnier, adjoint aux affaires scolaires

La façade de l'école Simone Veil, après avoir enlever le rideau qui cachait le nom
La façade de l’école Simone Veil, après avoir enlevé le rideau qui cachait le nom. ©Hebdo de Sèvre et Maine

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Pour rappel, le choix du nom a été l’objet d’une consultation citoyenne.

Simone Veil, qui représente des valeurs de justice, de courage et d’humanité, a trouvé un écho fort auprès des habitants Vertaviens.

Ces derniers ont rappelé que celle qui a porté la loi sur l’avortement, était venue ici en 1977 pour inaugurer l’institut des Hauts-Thébaudières ainsi que l’extension de l’hôpital de Vertou. Un texte de son fils, Jean Veil a d’ailleurs été lu par 4 enfants (Alice, Noah, Capucine et Alicia) devant l’assemblée du jour.

Du bois et de la végétation

Les enfants du groupe scolaire Simone Veil ont aussi consigné des vœux, qu’ils ont glissé dès la rentrée sur la guirlande accrochée à ce chêne majestueux qui trône au milieu de la cour. Ils ont été conservés pour les générations futures.

Le projet accorde une place centrale à la préservation de la nature.

Thomas Delplace, adjoint aux travaux.

Le bâtiment a été pensé dans une logique de sobriété énergétique avec notamment une chaufferie à bois déchiqueté et une conception bioclimatique. Un investissement de 17 millions d’euros a été nécessaire pour réaliser cette école.

Par ailleurs, 1 400 m² de bardage bois, 49 arbres plantés, des cours inclusives et végétalisées, conçu en oasis de fraîcheur, pour permettre la perméabilité, fait se démarquer cet établissement d’autres, plus bétonnés. Il a également été fait le choix logique d’une pelouse dite « résistante aux piétinements des enfants ».

Le bâtiment intègre également dans ses façades de nombreux abris pour la faune locale : nichoirs à martinets, rougequeues, hirondelles et également quelques gîtes pour chauves-souris. Un héron est même venu y trouver refuge pendant le chantier.

« Un gros effort acoustique »

Mathieu, père de Noah, qui a fait partie des élèves qui ont lu le texte du fils de Simone Veil, est particulièrement impressionné par le niveau d’insonorisation du bâtiment.

Dans l’école, nous n’entendons absolument pas les bruits de la route. Le mobilier a été pensé pour limiter l’impact acoustique. Les chaises, en plus d’être particulièrement légère, ne font aucun bruit lorsqu’on les déplace. Et les plafonds sont également anti-bruits. Je suis bluffé de l’attention qui a été portée aux détails.

Mathieu, un parent d’élèves

L'une des salles de restauration qui peut accueillir 120 élèves
L’une des salles de restauration qui peut accueillir 120 élèves. ©Hebdo de Sèvre et Maine

Quant à Noah et Alice, ce qu’ils préfèrent dans leur nouvelle école : « tout ».

On attend quand même le nouveau toboggan. Le premier modèle ayant été volé sur le chantier, un exemplaire doit être installé d’ici la fin de l’année.

Les deux enfants

L’ensemble des personnes interrogées ce jour-là, y compris des groupes minoritaires au conseil municipal, trouve une satisfaction avec ce nouvel équipement.

Même si le risque d’embouteillage, sur le boulevard Luc-Déjoie, a été pointé du doigt, « les premiers jours ont été plutôt rassurants », indique la mairie.

On a justement favorisé des pistes cyclables sécurisées depuis le boulevard Luc-Dejoie, et, prochainement, depuis la route de la gare, pour limiter cette circulation en voiture.

Thomas Delplace

La fin du chantier des 47 entreprises pendant les vacances de la Toussaint, a laissé depuis le 3 novembre, la place aux équipes enseignantes des deux écoles (maternelles et primaires).

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