Victorieux lors de leurs deux dernières sorties, les Lorrains, supportés pour l’occasion par Saint-Nicolas, l’évêque de Myre, ont surfé sur cette dynamique pour asphyxier les Illacais dès le coup d’envoi. Ainsi, la triplette Pétrov – Tsmokalo – Steele n’a pas tardé à se mettre en action en écrasant dans le camp adverse tous les ballons distribués par Mora. Avec une efficacité offensive flirtant avec les 100 %, Nancy ne laissait pas le moindre répit à des Illacais qui s’en remettaient au bras monstrueux de Lilembo pour limiter la casse (9-6 puis 16-10). Mais le pointu girondin ne pouvait à lui seul enrayer la marche en avant d’une formation meurthe-et-mosellane transformée en véritable machine de guerre (25-17).
Cette mécanique savamment huilée approchait même la perfection. Son jeu fluide ne laissait pas une seconde de répit à des visiteurs qui se faisaient désormais punir par Fabrowski (9 contres). Le central nancéien prenait même un malin plaisir à éteindre à plusieurs reprises Lilembo (12-9 puis 15-12). Avec un contre quasi inexistant (15 blocks à 4), Romain Sellier, le coach d’Illac, tentait bien de réagir en multipliant les rotations. Mais aucun de ses remplaçants ne parvenait à provoquer l’électrochoc tant attendu. Aussi, Nancy demeurait intouchable (25-20).
Nouveau souffle, en vain
À cette cadence, Illac pouvait craindre le pire. Néanmoins, en haussant le ton au service, Lilembo et consorts allaient mettre un terme à l’état de grâce de leurs hôtes (11 fautes). Déstabilisés en réception, les locaux subissaient désormais le feu nourri d’Illac (13-15 puis 16-19). En trouvant enfin son souffle, l’ASI soufflait même la manche sur le fil au GNVB (25-27). Tout restait possible dans une ambiance devenue complètement électrique. Il faut dire qu’avec les plombs de Tonga au centre et les diagonales chirurgicales du duo Lefaivre – Lilembo, Illac faisait toujours la course en tête (9-11 puis 14-15).
Et alors que les deux formations s’approchaient, côte à côte, du money-time (17-17), une décision arbitrale faisait perdre leur influx aux Illacais. Ceux-ci laissaient alors le champ libre à Pétrov et Tsmokalo. Illac venait de laisser passer sa chance (25-21). Dommage.