Par
Maréva Laville
Publié le
7 déc. 2025 à 12h12
Camions de pompiers, équipes de secours et fumées aux abords des futures stations de métro de la ligne C de Toulouse. C’est ce qu’on risque de voir près du centre-ville de Toulouse ce lundi 8 décembre 2025. Mais pas de panique, il ne s’agit que d’un exercice !
Une journée entière de simulation de secours
Pour s’assurer de la bonne sécurité de ses chantiers, Tisséo organise, avec le Sdis 31 et les entreprises en charge des travaux, des exercices de secours dans les quartiers du Raisin et de Matabiau. Le centre de commandement de cet exercice se situera au niveau de la station Raisin, mais les simulations s’étaleront sur tout le secteur.

L’exercice concerne le secteur du Raisin et de Matabiau. (©Maréva Laville / Actu Toulouse)
L’affaire débutera tôt le matin, à 8h, et s’achèvera en milieu d’après-midi. Soit une bonne journée pour se préparer à tous les scénarios d’urgence possibles.
Des fumées sortiront du côté de la gare
Les engins de secours arriveront donc en nombre et quelques fumées devraient sortir près de la gare Matabiau, au niveau de la future bouche de métro, côté Médiathèque, donc. « Ces fumées artificielles sont non dangereuses, strictement encadrées et maîtrisées », prévient Tisséo.
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Les fumées devraient se situer entre la gare et la médiathèque. (©G.L. / Actu Toulouse)Un simple exercice de prévention, rassure Tisséo
Le réseau de transports en commun toulousain ajoute : « Cet exercice a pour objectif de permettre aux équipes de chantier et aux services de secours de tester les dispositifs de sécurité mis en place, et de renforcer leur coordination en situation réelle. »
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L’opération est, par ailleurs, « sans lien avec un danger ou un événement particulier », insiste Tisséo qui, depuis le lancement du chantier de la nouvelle ligne C, multiplie les dispositifs de prévention. « Avec un projet de cette ampleur et des travaux dans des milieux parfois complexes, les équipes doivent être prêtes à faire face à toutes les situations d’urgence », souligne Tisséo.
Depuis le début du chantier, il y en a malheureusement eu. Le plus dramatique s’est tenu à Labège, où un ouvrier de 55 ans a perdu la vie. Un an après, en 2025, un autre ouvrier a été gravement blessé aux Sept-Deniers. Et plus récemment encore, dans le quartier Bonnefoy, l’effondrement du plancher d’un salon, à côté duquel se trouvait l’habitante, a frôlé le drame.
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