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Volkswagen revoit sa stratégie: Europe d’abord, USA-Chine
Volkswagen privilégie l’Europe: investissements revus, marges sous pression aux États-Unis et en Chine
Volkswagen revoit sa stratégie: Europe d’abord, USA-Chine
Confronté aux coûts et à la concurrence USA-Chine, Volkswagen revoit sa stratégie: 160 Md€ d’investissements, cap sur l’Europe, impacts pour Porsche et Audi.
2025-12-07T05:18:30+03:00
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Le groupe Volkswagen revoit sa trajectoire face à un constat peu confortable : ses deux marchés clés, les États-Unis et la Chine, sont à la fois plus encombrés et plus coûteux. Selon Reuters, l’entreprise prévoit d’investir 160 milliards d’euros d’ici 2030, signe d’une ligne plus prudente. Les plans pluriannuels précédents se montraient plus généreux, et 2024 a constitué le pic des dépenses. Chez le premier constructeur européen, le ton a changé : moins d’ambition expansionniste, davantage de résilience et de priorités nettes. Cela ressemble à un virage vers le pragmatisme.Oliver Blume, le directeur général, explique sans détour que le nouveau cap privilégie l’Allemagne et l’Europe, avec un accent sur les produits, la technologie et les infrastructures domestiques. Le message s’adresse autant aux sites de production qu’aux marchés : droits de douane américains et concurrence féroce en Chine compriment les marges de l’ensemble du groupe. Porsche en ressent le plus les effets, environ la moitié de ses ventes provenant des États-Unis et de la Chine, et la marque haut de gamme commence déjà à lever le pied sur certains volets de son offensive électrique.Reste une inconnue : Audi aux États-Unis. Une usine locale est à l’étude, mais sa concrétisation dépendra d’un soutien financier substantiel de Washington. En Chine, Blume ne s’attend pas à une croissance de Porsche, tout en laissant la porte ouverte à une localisation plus profonde au sein du groupe, voire à l’idée, plus tard, d’une Porsche pensée pour le marché local. Cette dépendance aux incitations en dit long sur l’influence désormais décisive des politiques publiques dans la manière dont les constructeurs arbitrent leurs investissements.
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2025
news

© A. Krivonosov
Confronté aux coûts et à la concurrence USA-Chine, Volkswagen revoit sa stratégie: 160 Md€ d’investissements, cap sur l’Europe, impacts pour Porsche et Audi.
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Michael Powers, Editor
05:18 07-12-2025
Le groupe Volkswagen revoit sa trajectoire face à un constat peu confortable : ses deux marchés clés, les États-Unis et la Chine, sont à la fois plus encombrés et plus coûteux. Selon Reuters, l’entreprise prévoit d’investir 160 milliards d’euros d’ici 2030, signe d’une ligne plus prudente. Les plans pluriannuels précédents se montraient plus généreux, et 2024 a constitué le pic des dépenses. Chez le premier constructeur européen, le ton a changé : moins d’ambition expansionniste, davantage de résilience et de priorités nettes. Cela ressemble à un virage vers le pragmatisme.
Oliver Blume, le directeur général, explique sans détour que le nouveau cap privilégie l’Allemagne et l’Europe, avec un accent sur les produits, la technologie et les infrastructures domestiques. Le message s’adresse autant aux sites de production qu’aux marchés : droits de douane américains et concurrence féroce en Chine compriment les marges de l’ensemble du groupe. Porsche en ressent le plus les effets, environ la moitié de ses ventes provenant des États-Unis et de la Chine, et la marque haut de gamme commence déjà à lever le pied sur certains volets de son offensive électrique.
Reste une inconnue : Audi aux États-Unis. Une usine locale est à l’étude, mais sa concrétisation dépendra d’un soutien financier substantiel de Washington. En Chine, Blume ne s’attend pas à une croissance de Porsche, tout en laissant la porte ouverte à une localisation plus profonde au sein du groupe, voire à l’idée, plus tard, d’une Porsche pensée pour le marché local. Cette dépendance aux incitations en dit long sur l’influence désormais décisive des politiques publiques dans la manière dont les constructeurs arbitrent leurs investissements.