Billets d’avion : meilleur jour pour réserver, ce que révèle
l’étude 2025
Les prix des vols n’arrêtent pas de bouger, parfois pour un même
trajet, d’un simple jour à l’autre. D’après les données reprises
par TF1 INFO, l’écart peut grimper jusqu’à 20% selon le jour de la
semaine. Pour sortir des idées reçues, Expedia a passé au crible
des milliards de billets via l’Airlines Reporting Corporation (ARC)
et l’Official Airline Guide (OAG). Objectif : comprendre quand
réserver pour payer moins, sans s’en remettre au hasard.
Le rapport, diffusé fin janvier 2025, bouscule quelques réflexes
bien ancrés, comme réserver des mois à l’avance coûte que coûte. Il
donne aussi des repères simples, applicables quel que soit
l’itinéraire, du Paris–Nice au Paris–New York. Question clé posée
par tous les voyageurs : le jour de la semaine où l’on achète son
billet change-t-il vraiment la note finale ? Réponse chiffrée à la
clé, et elle surprend. La suite change tout.
Quel jour les billets d’avion sont-ils les moins chers selon
Expedia ?
La plateforme ne tourne pas autour du pot :
dimanche est le jour le plus intéressant pour
réserver. « dimanche est officiellement le jour le moins cher pour
réserver son vol, avec des économies pouvant aller jusqu’à
24% pour les vols nationaux et
20% pour les vols internationaux par rapport à une
réservation effectuée un vendredi, jour le plus cher », indique
Expedia, selon TF1 INFO. Autrement dit, à itinéraire identique,
acheter un vendredi coûte en moyenne plus cher qu’un dimanche. Ce
n’est pas une garantie à 100%, mais une tendance lourde issue d’un
volume massif de données.
Il existe tout de même des nuances selon les acteurs du marché.
Les compagnies low cost actualisent souvent leurs tarifs le lundi
soir, ce qui crée parfois des opportunités le mardi. TF1 INFO cite
un exemple parlant : un Paris–Marrakech en mai affiché jusqu’à 45
euros de moins un mardi que le samedi. Pour autant, sur l’ensemble
des compagnies et des types de vols, le repère robuste pour l’achat
reste le même : viser le dimanche et éviter le
vendredi, le jour le plus cher.
À quel moment réserver : fenêtre idéale et bons repères
Le calendrier compte autant que le jour. Expedia recommande de
ne pas s’y prendre trop tôt, surtout pour l’international : « Pour
les vols internationaux, il est déconseillé de réserver trop tôt,
entre 170 et 180 jours les prix sont à leur apogée. En réservant
entre 43 et 56 jours, ils peuvent économiser
jusqu’à 20% par rapport à la période la plus
chère. Pour les vols domestiques, la fenêtre idéale est de
50 à 60 jours avant le départ », précise la
plateforme dans son communiqué. En clair, on cible la bonne
fenêtre, puis on déclenche l’achat un dimanche à l’intérieur de ce
créneau.
La saison joue aussi. Contrairement aux idées reçues, l’été
n’est pas systématiquement prohibitif. Toujours selon l’étude, pour
des vacances en France, août est le mois le moins cher quand mai
est le plus onéreux. « Pour les vols domestiques, les voyageurs qui
prennent l’avion en août peuvent économiser jusqu’à
13% par rapport à ceux qui partent en mai »,
précise Expedia. À l’international, TF1 INFO rappelle un autre
exemple utile pour situer l’ordre de grandeur : un Paris–New York
en mai revient en moyenne 310 euros si le billet a été acheté dans
la première quinzaine de janvier, contre 560 euros en s’y prenant
deux mois avant, selon Liligo.
Vols en France ou à l’étranger :
quelles différences et pièges à éviter ?
Expedia résume d’ailleurs l’esprit du rapport en une formule qui
remet les pendules à l’heure : « S’envoler le week-end, privilégier
le mois d’août pour le domestique et ne pas prendre trop d’avance
sur sa réservation, autant de conseils qui viennent contredire ces
idées reçues qui circulent souvent sur Internet », indique Xavier
Rousselou, son porte-parole. Côté timing de la journée, l’heure de
départ pèse aussi sur la facture. Depuis Roissy–Charles‑de‑Gaulle
vers Nice, décoller avant 10 h coûte en moyenne 42 euros, quand le
tarif grimpe à près du double après 19 h, d’après le reportage de
TF1 INFO. Mieux vaut donc viser les créneaux matinaux quand c’est
possible.
Dernier mythe à écarter : jouer au chat et à la souris avec les
cookies ou changer d’ordinateur n’abaisse pas la note. « le prix est
en réalité influencé par beaucoup d’éléments qui sont notamment
liés à la demande en même temps. C »est-à-dire que vous, en tant que
navigateur privé sur le site, vous n’avez aucun impact sur le prix.
Le prix est lié à combien il y a de gens qui regardent en même
temps, combien il y a de vols la même journée », a expliqué
Guillaume Rostand, directeur marketing chez Liligo.com. En résumé
pratique, on retient trois leviers concrets et mesurables : viser
le dimanche pour réserver, se caler sur la bonne
fenêtre de réservation, et choisir des heures et des jours de
départ moins prisés. Le reste fait surtout perdre du temps,
peut-être de l’énergie, pas de l’argent.