Alors que le PSG s’est imposé à
Tremblay ce samedi, Nantes est allé chercher la victoire à Sélestat
quand Montpellier a réussi son déplacement à Toulouse pour réduire
l’écart sur le club de la capitale au classement de la Liqui Moly
StarLigue.

Nantes ne perd par le rythme. Après le succès
du PSG à Tremblay ce samedi, le « H » devait répliquer à l’occasion
d’un déplacement à Sélestat, lanterne rouge de Liqui Moly
StarLigue. Déséquilibrée sur le papier, cette rencontre a
vu les Alsaciens tenir tête aux Nantais dès les premières
minutes
. En effet, l’écart a longtemps été contenu sous la
barre des deux longueurs grâce notamment à la réussite au tir de
Simon Jaeger (5 buts sur 6 tirs). C’est à dix minutes de la pause
que les joueurs de Grégory Cojean ont haussé le ton. Une séquence
de quatre buts marqués coup sur coup sous l’impulsion de Nicolas
Tournat (8 buts sur 8 tirs) et Ayyoub Abdi (4 buts sur 4 tirs), a
permis à Nantes de se détacher. Sélestat ne s’en est pas
laissé compter.

Tom Pompon (4 buts sur 5 tirs) et Tom Vinatier (5 buts sur 7
tirs) ont ramené le club alsacien à deux longueurs à la mi-temps.
Un écart qui a même été réduit à une seule longueur très
tôt en deuxième période
. Sentant que la menace était
encore présente, les joueurs du « H » ont changé de rythme.
Profitant des maladresses de leurs adversaires et des interventions
d’Ivan Pesic (8 arrêts à 29% d’efficacité), le club de
Loire-Atlantique a progressivement creusé l’écart pour se mettre à
l’abri. Après avoir compté jusqu’à dix longueurs d’avance,
Nantes l’emporte de huit longueurs (33-41) et revient à
deux longueurs du PSG
. Battu pour la dixième fois de la
saison, Sélestat reste englué à la dernière place du classement
avec deux points de retard sur Dunkerque, premier
non-relégable.

Montpellier solide à
Toulouse

Alors que Limoges s’est rapproché à un point après son succès à
Cesson-Rennes ce vendredi, Montpellier n’a pas laissé
passer l’occasion de conforter sa troisième place à cinq points du
PSG sur le parquet de Toulouse
. Après un chassé-croisé sur
les dix premières minutes de la rencontre, les joueurs d’Erick
Mathé ont pu compter sur David Balaguer (6 buts sur 7 tirs) pour
signer un 6-1 et se détacher au tableau d’affichage. Si le Fenix a
essayé de contre-attaquer, revenant à quatre longueurs avec un peu
moins de dix minutes à jouer avant la pause grâce à Erwin
Feuchtmann (6 buts sur 6 tirs), il a ensuite craqué. Avec
une seule réalisation signée Edouard Kempf (1 but sur 2 tirs) en
l’espace de huit minutes, le club de Haute-Garonne a offert de
munitions à son adversaire
. Le MHB en a profité pour
infliger un 6-1 grâce notamment à Hugo Monte (2 buts sur 4
tirs).

Une dernière réalisation de Rogerio Moraes (7 buts sur 8 tirs) a
permis à Montpellier de retrouver son vestiaire avec dix longueurs
d’avance. Si l’écart a oscillé entre huit et dix unités au début du
deuxième acte, les Toulousains ont mis toutes leurs forces
dans la bataille pour se rapprocher et espérer un bon
résultat
. En conséquence, le Fenix est revenu à seulement
cinq longueurs avec un peu plus de sept minutes encore à jouer. Un
sursaut d’orgueil qui n’aura pas été suivi d’effets. Si Montpellier
a fini le match en roue libre après un dernier but signé Benjamin
Richert (4 buts sur 6 tirs), la victoire a bien été au
rendez-vous avec six longueurs de marge (27-33).
Le MHB
s’accroche au podium avec ce deuxième succès de rang. Toulouse voit
une série identique se terminer et recule au neuvième rang.