Capitaliser sur le match nul arraché à Marseille (2-2) et rebondir après le revers subi face à Brest (1-2), tel était l’enjeu de ce soir pour Toulouse et Strasbourg. Vu le passé commun et récent des deux formations (Strasbourg s’était imposé deux fois la saison dernière), la faveur du pronostic penchait davantage pour le Racing. Mais à l’arrivée, la lecture du match nous a rappelé qu’il n’y avait pas vraiment de morale dans le football. Les Toulousains se sont logiquement imposés face à des Strasbourgeois en pénurie d’idées (1-0), peut-être aussi encore perturbés par l’épisode impliquant leur capitaine Emegha, suspendu par son club cette semaine pour la rencontre.

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On peut le dire sans trop se mouiller : ce soir, le TFC a fait plus que lutter, il a maîtrisé son adversaire sans lui laisser de marge de manœuvre. La première période était largement à l’avantage des Toulousains, et leur joli visage montré sur le premier quart d’heure était récompensé avec un but d’Emersonn, décidément libéré et sûr de son football. Moins d’une semaine après avoir envoyé Nayef Aguerd au tapis, le Brésilien s’offrait sa troisième réalisation en L1. Un but moins spectaculaire, mais pas moins important qu’au Vélodrome.

Strasbourg n’a rien montré

Il profitait du pressing haut de Djibril Sidibé sur Ben Chilwell pour aller se présenter face à Penders. Sa réussite était symptomatique d’un joueur en pleine confiance : le Belge repoussait sa première tentative du droit, mais le ballon revenait comme par magie sur son pied gauche. C’était filoche (18e, 1-0). Conquérants, affirmés dans leurs ambitions, et solides derrière, les hommes de Carles Martínez Novell menaient logiquement à la mi-temps. On en était même à se demander s’ils étaient vraiment payés à hauteur de leur production, tant les Strasbourgeois n’avaient pas existé lors du premier acte.

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Malgré quelques étincelles du talentueux milieu paraguayen Julio Enciso après la pause, les hommes de Liam Rosenior ronronnaient plus qu’ils ne mordaient. Le grand méchant loup du début de saison, Joaquin Pachinelli, se transformait en la petite brebis galeuse face à un Charlie Cresswell intraitable et maître de ses duels. En 90 minutes, l’Argentin n’aura jamais eu l’occasion de cadrer la moindre frappe, à peine aura-t-il celle de tirer au but. Peu utilisé sur les derniers matchs, Paez tentait d’électriser cette rencontre, en vain. La seconde période était pauvre en occasions, et la frustration gagnait les rangs du Racing. Diego Moreira était averti, comme El-Mourabet pour un pied trop haut. Le Stadium pouvait enfin vibrer de joie après six matchs sans victoire du TFC. Grâce à ce succès, les Toulousains grimpent à la 9e place. Le Racing est 8e et nage en plein doute.

Pub. le 06/12/2025 21:01
– MAJ le 07/12/2025 12:48