l’essentiel
Les joueurs du secteur central toulousain ont beaucoup souffert, ce dimanche, face à la puissance physique montpelliéraine qui a mis rapidement les Toulousains dans les cordes. À l’arrivée, un succès du MHB (26-33) qui ne souffre aucune contestation.

La tête basse et les corps meurtris. C’est avec des stigmates sur le corps que les Toulousains ont achevé la rencontre face à Montpellier, hier soir, au Palais des sports. « Franchement, on ne s’attendait pas à ça », nous a avoué Hugo Jund, un de ceux qui se sont régulièrement retrouvés au cœur du jeu et, plus douloureux pour lui, au cœur de la machine à laver héraultaise composée de l’ancien capitaine des Bleus Valentin Porte (3/4 et 10 passes) et du duo brésilien Montes (1m92, 93 kg)-Moraes (2m 04, 129 kg et un 7/8 aux tirs !).
« On a beaucoup souffert autour du pivot, ils sont grands et costauds et ont très bien utilisé cet avantage. On l’avait vu à la vidéo mais on n’a pas réussi à les contrer », a reconnu Danijel Andjelkovic à l’issue d’une rencontre qui avait déjà perdu toute sa saveur à la pause (11-21). Lequel a eu l’élégance de ne pas mentionner l’absence de son défenseur prioritaire Bakary Diallo, un pion pourtant essentiel de son dispositif. « On avait travaillé toute la semaine dessus : on savait qu’il fallait être solide dans ce secteur central mais je peux vous dire que jouer contre eux pendant une heure c’est vraiment compliqué », a également admis le pivot Jérémy Robert. « On n’a pas su trouver les armes et ce moins 10 à la pause il fait vraiment mal à la tête », a rajouté le Réunionnais.

« Nous n’avons pas répondu présent »

Un sentiment d’impuissance partagé par son compère Hugo Jund : « On a été en dessous physiquement en première mi-temps et Montpellier en a profité pour dérouler. On n’a pas été assez solide face à leur trio. C’est très frustrant car nous n’avons pas répondu présent ».
« C’est dommage de lâcher comme ça (6-8 12e à 10-17 25e, NDLR). Ces temps faibles nous sont arrivés déjà plusieurs fois en début de saison et contre une équipe comme Montpellier, qui a de grosses ambitions, ce n’est plus possible de revenir après », a en outre regretté l’entraîneur toulousain sans oublier toutefois de « féliciter » son adversaire pour sa prestation. »
Puisqu’il faut bien passer à autre chose, le Serbe a quand même tenu à conclure sur cette deuxième mi-temps « plus aboutie » afin de « s’en servir » lors des trois derniers matchs de la saison, à Chambéry, mercredi en Coupe de France, à Dijon trois jours plus tard et enfin ici même face à Nîmes le 20 décembre (20 heures). Et puis ses ouailles ne croiseront pas tous les week-ends des « golgoths » comme hier soir.