Les hostilités sont lancées. Pour de bon. L’annonce vendredi par la Commission européenne d’une amende de 120 millions d’euros contre X pour non-respect de plusieurs réglementations a déclenché une colère noire de l’autre côté de l’Atlantique. Cet événement était attendu: sans cesse l’Union européenne avertit des géants américains de la tech pour non-respect de règlements, ouvre des enquêtes et prononce des sanctions. Au point qu’il est étonnant qu’il ait fallu attendre un an après l’élection de Donald Trump pour que l’affrontement débute réellement. Ces douze derniers mois, les dirigeants de Meta, Apple ou Google – et même Elon Musk – avaient réfréné leurs attaques contre Bruxelles, ce qui avait pu surprendre.
Mais la trêve est terminée. Rappelons que l’UE accuse le réseau social X, propriété d’Elon Musk, de tromperie sur la vérification des utilisateurs, de transparence insuffisante autour des publicités ou encore de non-respect de l’obligation d’accès aux données internes par des chercheurs agréés.