Mais qui sont les autres vétérans du circuit ? En le comparant aux joueurs de 35 ans et plus, le n°4 belge occuperait une hypothétique septième place mondiale. Loin derrière l’intouchable Novak Djokovic, bien sûr. Lauréat de deux titres ATP (Athènes et Genève) cette saison, le Serbe pointe encore au quatrième rang du haut de ses 38 ans et demi. Le Serbe a récemment déclaré qu’il aimerait disputer les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. « Finir sous le drapeau serbe, ce serait incroyable », a-t-il confié. Il aura alors 41 ans.
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Même après vingt ans sur le circuit, j’aime toujours autant ce sport.
Un âge auquel Stan Wawrinka se rapproche doucement. Né le 28 mars 1985, le Suisse n’a encore donné fixé aucune date d’adieu. L’ancien n°3 mondial a reçu une invitation pour l’ATP 250 d’Auckland, une épreuve qu’il n’a plus disputé depuis 2007. « Pour moi, tout tourne autour de la compétition. C’est l’occasion de me dépasser, d’atteindre mon plein potentiel, de donner le meilleur de moi-même, explique-t-il dans une vidéo promotionnelle diffusée par le tournoi. Je continue à m’entraîner intensément pour être au top. J’espère réintégrer le top 100 en 2026, participer à de grands événements, poursuivre ma progression et voir où je me situerai en fin d’année. Même après vingt ans sur le circuit, j’aime toujours autant ce sport. »
Monfils stoppe les frais fin 2026
Du tableau néo-zélandais de 2007, Gaël Monfils est l’autre survivant. Tenant du titre, où il avait dominé Zizou Bergs en finale, le Français a annoncé que 2026 serait sa dernière année. Il aura alors 40 ans. Sacré à treize reprises sur le circuit ATP, le demi-finaliste de Roland-Garros 2008 a déjà dévoilé une partie de son programme : Auckland, donc, l’Australian Open, puis Buenos Aires et Rio. Il enchaînera avec l’ATP 500 d’Acapulco, au Mexique, une épreuve sur laquelle il ne s’est plus présenté depuis 2009. Une première partie de tournée d’adieu qui s’annonce prometteuse sur un continent où les fans se distinguent par leur ferveur.
Gaël Monfils annonce sa retraite: « Avec la plus grande sérénité »
Son compatriote Adrian Mannarino poursuit lui aussi. Après un début de saison délicat, l’homme de 37 ans a reconnu avoir pensé à tout arrêter. Comme d’autres vétérans avant lui. « J’ai le mérite de m’accrocher », confiait-il au quotidien L’Équipe juste avant son huitième à Cincinnati, en août, contre Jannik Sinner. « Il y a eu des moments de doute. J’ai toujours tendance à y croire, mais les résultats sont révélateurs. Cette année, j’ai perdu contre de très, très mauvais joueurs sur le circuit Challenger. Je me disais qu’il allait bientôt falloir que j’arrête parce que ça devenait ridicule. » Ses bons résultats en deuxième partie d’année l’ont convaincu de prolonger.
Adrian Mannarino et Novak Djokovic n’entendent pas s’arrêter en 2026. ©AFP or licensorsČilić encore deux saisons ?
Vainqueur de l’US Open 2014, Marin Čilić est bien revenu dans le coup après une saison 2023 quasiment blanche en raison d’un problème au ménisque droit. Retombé dans les profondeurs du classement mondial, le Croate a remonté la pente pas à pas. Fin 2024, alors bénéficiaire d’une invitation sur l’ATP 250 de Hangzhou, Čilić était devenu le joueur le plus mal classé (777e mondial) à décrocher un titre dans une épreuve ATP. Depuis, en 2025, il a accroché deux titres sur le circuit Challenger (Madrid et Nottingham) et réintégrer le top 100. « Je pense que j’ai au moins deux saisons de top niveau en moi », martèle-t-il. La retraite peut attendre, pour celui qui vise un retour dans le top 50.
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Elle n’est pas d’actualité non plus pour Jan-Lennard Struff (35 ans), Roberto Bautista Agut (37), Dušan Lajović (35), Marco Trugelliti (35), Kei Nishikori (35) ou encore Daniel Evans (35), tous encore ancrés dans le top 200. « Le meilleur moment après une victoire sur le circuit, c’est de monter sur le vélo pour récupérer et de se retrouver avec les personnes qui travaillent avec vous au quotidien. Parfois, on prend cela pour acquis, mais l’année écoulée, voire les deux dernières, ont été difficiles. Je savoure vraiment ces instants, je chéris chaque moment passé sur les courts, car la fin de ma carrière approche. Je ne peux pas le nier », a récemment expliqué le Britannique
S’ils se sont tous posés des questions à un moment ou un autre, ces vétérans partagent un point commun : ils n’ont jamais lâché.
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