Sur les cinq plaies dénombrées sur le corps de sa victime, une accable particulièrement Abdou N. : une blessure dans le dos, signant un coup porté alors que son adversaire tentait de fuir. Une preuve rendant difficile à entendre ses explications, consistant à dire qu’il avait frappé par peur et pour se défendre. « Je vais écarter tout de suite les deux mots qui flottent dans vos têtes : légitime défense. Ce ne serait pas honnête intellectuellement, les conditions juridiques ne sont pas réunies », a déclaré son avocat, Nicolas Chambardon dans sa plaidoirie.
Mais le conseil, avec habileté, a décrit le contexte de conflit et de violences préexistant entre les deux hommes sur fond de rancœur amoureuse, arrachant une condamnation à cinq ans de prison ferme pour Abdou N., contre les sept années requises par le parquet.
Contre la peine infiniment supérieure aussi dont il aurait écopé si cette enquête, ouverte pour tentative d’assassinat, n’avait pas été requalifiée en violences avec arme et renvoyée devant le tribunal correctionnel de Marseille ce mercredi 4 décembre.
Une bague confisquée à l’origine de l’altercation
Le soir des faits, le 16 juillet 2022, le drame s’était noué dans la cité de l…