Outre le crochet par le Parc de la Tête d’or, le parcours type de la Fête des lumières reste concentré dans le centre de Lyon. De Bellecour à Fourvière en passant par les Terreaux, les visiteurs ne manquent pas d’occasions de faire une escale dans un restaurant. « C’est toujours bien, même si c’est moins que d’autres années », confie GIlles, propriétaire du Un, deux, trois et des Ventres Jaunes, place Neuve Saint-Jean. « C’est sûr que samedi soir, ça a bossé », sourit Fathi, responsable du Un, deux, trois.Le comptoir Cecil, rue Gasparin, a signé « une très grosse soirée », estime Jérémy, assistant responsable. « On a eu 85 couverts. Sur un samedi soir habituel, on est autour de 50. » Les réservations ont afflué et, à défaut de pouvoir pousser les murs, le restaurant a rajouté des tables. « La politique maison, c’est de refuser aucune réservation, alors on s’est organisé. »

Côté rue Mercière, difficile de trouver un restaurant dépourvu d’un stand de vin chaud et de quelques produits maison. « Faut bien faire rentrer de l’argent », sourit Nadir, responsable du PNY. Il a trouvé sa soirée de samedi « plutôt calme, comme un bon samedi normal en fait ». Il s’interroge sur ce léger manque de fréquentation. « C’est peut-être parce qu’on est un peu à l’écart de là où les gens vont. Rue Mercière, c’est réputé, mais faut connaître. » Dans le même quartier, Victoire, fille du patron des Enfants terribles, donne la même observation sur la baisse de fréquentation, mais n’avance pas les mêmes explications. Elle pense, malgré plusieurs centaines de couverts servis de vendredi à samedi, que « la Fête des lumières fait peut-être un peu moins rêver ».

En pleine place des Jacobins, le Café des Jacobins a « une trop petite salle pour compter en couverts », admet Ugo, le gérant. La salle est constamment pleine et au stand à l’extérieur, le flux est continu. « Hier soir, on a dû faire 300 hot-dogs ». La plupart des restaurateurs remarquent un manque de touristes étrangers. Peut-être un début d’explication sur cette légère baisse de fréquentation par rapport aux années précédentes.