• Sigourney Weaver est l’invitée de « Sept à Huit » sur TF1 ce dimanche 7 décembre dans le cadre de la sortie de « Avatar : de feu et de cendres », en salles le 17 décembre.
  • La comédienne de 76 ans incarne Kiri, la fille du personnage du Dr Grace Augustine qu’elle incarnait dans le premier volet.
  • C’est sa quatrième collaboration avec James Cameron, quatre décennies après une première expérience mouvementée.

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Sept à huit

Dans la grande famille que forme l’équipe de la saga Avatar, dont le troisième volet débarque le 17 décembre sur les écrans français, Sigourney Weaver occupe une place à part. « L’un des plus grands cadeaux de ma vie, c’est d’avoir travaillé avec Jim encore, encore et encore », a confié la comédienne devant la presse ce vendredi. « C’est quelqu’un qui aime ses acteurs et qui leur donne la sécurité et le soutien nécessaire pour explorer chaque aspect d’une scène. On s’amuse aussi beaucoup, même si ce n’était pas le cas sur Aliens, le retour. Mais ce n’était pas notre faute car à l’époque, nous étions seuls contre le reste du monde. »

Énigmatique pour la jeune génération, le clin d’œil de Sigourney Weaver fait référence à un moment clé dans leur carrière respective. Début 1985, plus précisément. Auréolé du succès de Terminator, James Cameron reçoit le feu vert des producteurs de la franchise Alien pour réaliser la suite du chef-d’œuvre de Ridley Scott, d’après son propre scénario. Amoureux des femmes fortes, le jeune cinéaste canadien a décidé de faire de Ripley le personnage central de l’intrigue… avant que les producteurs lui demandent de le supprimer, craignant que l’agent de la comédienne demande trop d’argent !

Je ne joue pas une ado : j’ai retrouvé l’ado que j’étais

Sigourney Weaver

Droit dans ses bottes, James Cameron tient bon et entame le tournage du film en septembre dans les studios londoniens de Pinewood. Sur place, le nouveau venu se retrouve confronté à une véritable mutinerie d’une partie des techniciens, loyaux envers Ridley Scott et méprisants à son égard ! Lors d’une réunion hyper tendue, Sigourney Weaver leur annonce qu’ils peuvent quitter le navire car elle ne tournera le film avec personne d’autre que James Cameron. On connaît le résultat : avec près de 180 millions de dollars de recettes, Aliens, le retour reçoit un accueil triomphal, de la part du public comme de la critique. Encore aujourd’hui, le débat fait rage parmi les fans, certains estimant qu’il est meilleur que l’original.

Au fil des années, James Cameron et Sigourney Weaver emprunteront des chemins différents. Mais ils ne vont jamais se perdre de vue. Jusqu’au début de l’année 2007, lorsqu’elle est l’une des premières comédiennes à recevoir le scénario du mystérieux Avatar, un projet de longue date du cinéaste. Sans casting, il lui propose le rôle du Dr Grace Augustine, une scientifique terrienne qui participe au programme d’exploration de la planète Pandora en entrant elle-même dans l’avatar d’un Na’vi. Alors que le personnage meurt à la fin du film, le cinéaste propose à la comédienne d’incarner sa fille Kiri dans Avatar : La Voie de l’eau, sorti en 2022. Et désormais Avatar : de feu et de cendres.

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« Je dois avouer que retourner dans l’espace pour jouer une ado de 14 ans était un vrai challenge », confie Sigourney Weaver. « J’en suis très reconnaissante envers lui parce que je sais combien il s’est inspiré de sa relation avec ses propres enfants dans la vraie vie ». Grâce à la magie de la performance capture, la comédienne qui vient de fêter ses 76 ans s’offre un bain de jouvence inédit dans l’histoire du cinéma. « À l’arrivée, je n’ai pas peur de dire que je ne joue pas une adolescente, mais que j’ai retrouvé l’adolescente que j’étais », confie-t-elle avec un large sourire.

Jérôme VERMELIN