Condamner.
C’est le mot qui fut à la mode ce week-end à Lyon, après l’action des Soulèvements de la Terre place des Terreaux pendant la Fête des Lumières. Le camp de Jean-Michel Aulas exigeait ainsi que les élus écologistes condamnent, et ne se contentent pas de reposter le message de la préfecture sur X comme l’avait fait le président de la Métropole Bruno Bernard.
La chasse aux soutiens des Soulèvements de la Terre a porté ses fruits puisque Samuel Mecklenburg, adjoint au maire du 4e arrondissement, a été surpris en train de publier une story sur Instagram qui soulignait le côté « redoutablement efficace » de cette « effraction lumineuse ». Pour rappel, des messages anti-police et anti-RN étaient projetés sur la façade du Palais Saint-Pierre à la fin de l’œuvre place des Terreaux. « Une vérité crue au coeur de la fête », analysait-il.
Pendant que le maire de Lyon condamne les actes intolérables de @lessoulevements, l’adjoint à la culture du maire du 4ème, Samuel Mecklenburg, cautionne et encourage.
Qui croire ?
J’ai honte. Je pense à ceux qui nous protègent. Il est temps de mettre fin à cette mascarade. https://t.co/6DQZCyLoXr pic.twitter.com/1YSCFMlEVZ
— Loic Terrenes (@lterrenes) December 7, 2025
« Outre le rejet sans concession du projet politique néo-fasciste du RN, ces messages interrogent le fossé béant entre une police municipale garante du soin de proximité et une police nationale dont la doctrine l’enferme dans une violence systémique scientifiquement avérée », poursuivait Samuel Mecklenburg.
Une position qui s’éloigne de celle de Grégory Doucet, qui avait immédiatement condamné « ces propos violents » envers les forces de l’ordre.