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Quatre membres de l’ENAC, un instructeur et trois élèves âgés de 18 à 25 ans, ont trouvé la mort dimanche soir dans le crash de leur avion DR400 dans les Pyrénées, alors qu’ils approchaient de l’aérodrome de Saint-Girons (Ariège).

C’est avec une très grande émotion que le monde de l’aviation pleure ce lundi 8 décembre 2025 les quatre victimes d’un accident d’avion survenu dimanche soir dans le secteur de Bethmale en Ariège. Un appareil léger — un monomoteur — s’est écrasé, vers 18h, en milieu montagneux alors qu’il se dirigeait vers l’aérodrome de Saint-Girons – Antichan : l’épave du DR400 a été retrouvée dimanche soir dans les Pyrénées, accompagnée des corps des quatre occupants.

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Il s’agirait « d’un instructeur et de trois jeunes élèves » — âgés de 18 à 25 ans — issus de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC), précisent les premiers éléments de l’enquête.

Un important dispositif de secours a été déclenché dès la disparition de l’appareil : deux hélicoptères — l’un de la gendarmerie, l’autre de la sécurité civile — ainsi que des équipes au sol ont été mobilisés pour ratisser la zone difficile d’accès. C’est finalement un hélicoptère de la gendarmerie qui a permis de localiser l’épave avant d’abaisser des secouristes de montagne : ces derniers n’ont pu que constater le décès des quatre personnes à bord.

« Sa profonde tristesse »

Le parquet de Foix a été saisi : une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes du crash. — Une enquête qui devra faire la lumière sur ce drame, dont les circonstances restent encore floues.

Dans un communiqué rendu public, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a exprimé « sa profonde tristesse » et adressé « ses plus sincères condoléances et tout (son) soutien aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’à leurs camarades et à l’ensemble des équipes pédagogiques de l’ENAC, durement éprouvés par ce terrible drame ». Il a rendu hommage à ces « quatre jeunes passionnés » qui « incarnaient l’avenir de notre aviation » et souligné que, depuis dimanche soir, « c’est toute la famille de l’aéronautique qui est en deuil ».

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Par ailleurs, l’ENAC a annoncé la mise en place d’une cellule psychologique et d’écoute afin d’accompagner les proches et la communauté éducative dans ce moment de deuil.

« L’École nationale de l’aviation civile (ENAC) a appris avec une profonde émotion qu’un accident d’avion, survenu dimanche 7 décembre en Ariège dans le cadre d’une activité de loisir en aéroclub, a coûté la vie à trois élèves et à un membre du personnel de l’établissement.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les circonstances de cet accident. Un soutien psychologique est mis en place pour les élèves et le personnel de l’école. L’ENAC exprime toute sa solidarité et son soutien aux familles, aux proches et à l’ensemble de la communauté touchée par ce drame », fait savoir l’école dans un communiqué.

Le mystère demeure sur les raisons du crash. Lorsque les circonstances seront établies, l’enquête devra déterminer si le drame est le résultat d’un incident technique, d’une erreur de pilotage ou d’un facteur extérieur. Mais pour l’heure, c’est la tristesse et l’incompréhension qui dominent dans les rangs de l’aviation.