« Ce campement sauvage sur une parcelle privée du boulevard Henri-Sappia est inacceptable », lance Anthony Borré, premier adjoint au maire. À Nice-Nord, à proximité du collège Jean-Henri-Fabre et d’une copropriété, une dizaine de personnes de nationalité bulgare se sont installées dans une zone boisée.

« Le 19 novembre et le 6 décembre 2024, nous avons constaté par huissier l’insalubrité et nous avons soupçonné un trafic de chiens. Le 19 novembre, le propriétaire du terrain a engagé une procédure. Le 27 février 2025, une décision de justice a demandé l’expulsion. Le propriétaire a écrit au préfet pour solliciter le concours de la force publique. J’attends de la préfecture une évacuation très rapide », relate Anthony Borré. Et d’appuyer: « Il y a un risque d’incendie, d’insécurité et d’insalubrité. »

« Nous allons prendre des dispositions supplémentaires dans les semaines à venir »

Cette situation remet sur le devant de la scène la problématique « des squats, selon le premier adjoint. Depuis la création du pôle squat de la police municipale en 2010 – qui peut faire des constatations et mener des procédures – nous avons fait face à 2.000 situations qui ont mené à l’expulsion de 3.000 personnes. Chaque année nous sommes confrontés à une centaine de squats ».

Et d’ajouter: « Nous allons renforcer notre action contre l’occupation de l’espace public. Il y a une dizaine de lieux actuellement à Nice près du Mamac, de Jean-Médecin, de la zone piétonne Masséna, du Carré-d’or et de Nice Ouest. Nous allons prendre des dispositions supplémentaires dans les semaines à venir. »