« Le Jardin de l’artiste à Giverny (1900) » avait été prêté par le musée d’Orsay au Musée national de Suède (National museum) dans le cadre d’une exposition consacrée aux jardins et à la nature.

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France Télévisions – Rédaction Culture

Publié le 08/12/2025 17:49

Temps de lecture : 1min

Cette capture d'écran montre deux militants en train de barbouiller de peinture la vitre de protection du tableau "Le Jardin de l'artiste à Giverny" de Claude Monet (1840-1926), au Musée national de Stockholm, en Suède. (HANDOUT / ATERSTALL VATMARKER / AFP)

Cette capture d’écran montre deux militants en train de barbouiller de peinture la vitre de protection du tableau « Le Jardin de l’artiste à Giverny » de Claude Monet (1840-1926), au Musée national de Stockholm, en Suède. (HANDOUT / ATERSTALL VATMARKER / AFP)

Un tribunal suédois a acquitté lundi 8 décembre les militants écologistes qui avaient badigeonné de peinture la vitre protégeant un tableau de Claude Monet, estimant que l’intention n’avait pas été d’endommager l’œuvre d’art.

Le 14 juin 2023, deux jeunes femmes ont trempé leurs mains dans de la peinture rouge avant d’en étaler sur Le Jardin de l’artiste à Giverny (1900), dans le cadre d’une exposition consacrée aux jardins et à la nature.

L’organisation Aterställ Vatmarker (Rétablissez les zones humides) avait revendiqué et diffusé une vidéo de cette action dans laquelle on les entendait scander « la situation climatique est urgente » et « notre santé est menacée ».

Le tableau n’a subi aucun dommage, avait assuré le lendemain le directeur du musée d’Orsay.

Les deux jeunes femmes et quatre autres activistes ont toutefois été inculpés de vandalisme. Selon le jugement rendu lundi par le tribunal de Stockholm, les militants ont nié avoir eu la volonté d’endommager le tableau, affirmant que leur geste était motivé par la « crise climatique ». Ils avaient délibérément choisi un tableau protégé par une vitre et utilisé une peinture facile à enlever.

Une argumentation que la cour a suivie : les activistes n’avaient pas pour intention de causer des dommages durables à l’œuvre, bien qu’un peu de peinture ait fini sur le cadre, a-t-elle jugé. Les six ont été acquittés et n’ont pas eu à payer de dommages et intérêts.