Au marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin), de longues files d’attente se forment tous les jours devant le chalet du centre international d’art verrier (CIAV) de Meisenthal. Depuis le 4 décembre, les visiteurs se bousculent pour se procurer l’édition 2025 de leur fameuse boule de Noël, rapporte France 3 Grand Est.
« On est en rupture de stock tous les jours », confie ainsi une vendeuse saisonnière. Chaque matin, le stand est réapprovisionné de 200 boules. Un nombre insuffisant pour contenter toutes les personnes qui se présentent devant le chalet, plusieurs heures avant son ouverture. Certains viennent même de loin pour obtenir leur exemplaire de la Grip, une boule de Noël antidérapante.
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J’accepteDes touristes venus de l’étranger
« On a pris le train ce matin assez tôt et on fait l’aller-retour dans la journée pour venir chercher notre boule de Noël », expliquent deux sœurs venues de Lille (Nord). Un autre visiteur confie aux Dernières Nouvelles d’Alsace venir chercher deux boules de Meisenthal (le maximum pouvant être acheté par personne) chaque année.
Des touristes étrangers font également le déplacement. « Au Canada, tout le monde connaît le marché de Noël de Strasbourg et certains connaissent la boule de Meisenthal », raconte un couple de Canadiens. D’après la légende, les célèbres boules auraient été inventées par un souffleur de Meisenthal. Le village, victime de la sécheresse, n’avait plus de fruits pour décorer les sapins. L’homme aurait alors décidé de souffler du verre, une tradition qui a perduré.
À Metz (Moselle), la frénésie est la même, malgré une taxe de 5 euros imposée par la communauté de communes sur les points de vente extérieurs au site de Meisenthal, comme l’explique ICI Lorraine. Une décision prise en raison de la hausse des charges globales, comme l’explique le président David Suck. Les prix oscillent désormais entre 33 et 37 euros, selon la couleur de la boule.