Alors que le Stade toulousain a déjà été contraint de verser 1,3 million d’euros à la LNR, le club rouge et noir était entendu ce lundi par la commission de discipline et de régulation du rugby français pour s’expliquer au sujet de transactions avec la société Pacific Heart. Mais que risque le champion de France ?
Ce lundi, le Stade toulousain comparaissait à Paris devant la commission de discipline et de régulation du rugby français, qui a elle même été saisie par l’A2R. Le club haut-garonnais devait s’expliquer sur des mouvements financiers qui ont transité entre le Stade toulousain et la société Pacifique Heart. L’audience s’est tenue à huis clos malgré la demande de Toulouse de l’ouvrir au public. Didier Lacroix, le président de l’équipe était entendu en visioconférence alors que les deux avocats du club Maître Bruno Cavalié et Maître Thibault Guillemin étaient présents à Paris. L’audience s’est tenue face à sept membres (experts-comptables, juristes et avocats) du conseil de discipline.
Pour l’heure, le Stade toulousain n’en sait pas plus sur le sort qui l’attend. « Pas de communication pour l’instant, on verra une fois la décision rendue », a déclaré Me Cavalie à nos confrères du Figaro. Le club de Didier Lacroix espérait se défendre en montrant que la sanction avait déjà eu lieu au terme de la médiation qui avait vu son club verser la somme de 1,3 million d’euros à la LNR.
Que risque le Stade toulousain ?
La décision de la commission de discipline doit être donnée ce jeudi ou ce vendredi, d’après une source proche du dossier. Cette dernière ne sera de toute façon pas définitive, le club toulousain pourra faire appel devant la commission d’appel de la FFR (ce dernier ne serait pas suspensif), puis saisir le CNOSF (comité national olympique et sportif français) et enfin, en dernier recours, le Tribunal arbitral du sport.
Dans cette affaire, le Stade toulousain risque gros. En effet, la commission de discipline dispose de nombreuses sanctions. Ces dernières vont d’une simple amende à un retrait de titres remportés, en passant par un retrait de points, l’interdiction de recrutement ou de phase finale. Toulouse n’était pas le seul club entendu. Béziers et Biarritz étaient également auditionnés en raison de leurs relations avec Pacific Heart. Pour Dax, également présent, il s’agissait d’irrégularités.