Chaque nuit jusqu’au 14 décembre, des centaines d’étoiles filantes observables à l’œil nu illuminent le ciel français avec plus ou moins d’éclat selon les conditions météorologiques.
Après les Perséides du mois d’août, les Géminides du mois de décembre. Depuis le mercredi 3 décembre, une pluie d’étoiles filantes illuminent le ciel français chaque soir avec plus ou moins d’éclat selon les conditions météorologiques. Ce phénomène dont le pic est attendu pour la nuit du 13 au 14 décembre devrait permettre de voir à l’œil nu jusqu’à 150 météores à l’heure.
«Contrairement à 2024, les conditions s’avèrent bien plus favorables puisque la Lune sera relativement discrète avec une illumination à 30 % et, surtout, un lever à 2h57. La première partie de la nuit se présente donc assez idéale», détaille la Cité de l’Espace de Toulouse sur son site, qui préconise d’«embrasser du regard la voûte céleste loin de toute pollution lumineuse» et d’«attendre…». «Côté matériel, ce sont vos yeux qui s’imposent comme l’instrument idéal. Pas besoin de jumelles ou de télescopes, leur champ est trop étroit», poursuit-elle.
Un grand nuage de poussières
Dans les faits, cette pluie d’étoiles filantes est un essaim de Géminides, autrement dit un grand nuage de poussières. À cette période, la Terre passe dans ce nuage à la vitesse de 30 km/s (soit plus de 100.000 km/h) ce qui fait «flamber» les poussières lorsqu’elles pénètrent dans l’atmosphère. Les Géminides tirent leur nom de la constellation des Gémeaux. Leur radiant, le point de contact entre la Terre et le nuage, est situé près de l’étoile Castor (en réalité un groupement d’étoiles), elle-même située dans la constellation des Gémeaux.
Et toutes les étoiles filantes d’une pluie donnée semblent provenir de ce radiant qu’il faut espérer haut. En effet, plus il l’est, plus les chances de voir les Géminides sont grandes. C’est pour cette raison que cette année pourrait être une bonne cuvée, à condition d’être habillé chaudement pour pouvoir en profiter, de se mettre face au sud pour admirer le spectacle, et d’éviter au maximum la pollution lumineuse.