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Rédaction Grenoble

Publié le

9 déc. 2025 à 16h40

La vidéo a fait grand bruit au début de l’année 2025, en pleine crise diplomatique entre la France et l’Algérie. En quelques semaines, plusieurs influenceurs algériens ont été arrêtés suite à des propos polémiques relayés sur les réseaux sociaux.

Imad Tintin, de son vrai nom Imad Ould Brahim, fait partie de ce groupe de créateurs de contenus poursuivis en justice. Interpellé en janvier à Échirolles, près de Grenoble, il a été condamné en juin à 450 € d’amende après avoir été reconnu coupable de « menaces de violences ».

Amende avec sursis

Par le biais de son avocat, Me Alexandre Rouvier, le trentenaire a fait appel.

Mardi 9 décembre, la cour d’appel de Grenoble « a diminué la sanction » de son client, confirme l’avocat à l’AFP. L’amende à laquelle il a été condamné en première instance a été assortie d’un sursis.

« Cette décision vient établir une vérité judiciaire qui nous paraît conforme à la vérité factuelle », alors qu’Imad Tintin « sort particulièrement abîmé de cette procédure » qui a duré plusieurs mois, souligne Me Alexandre Rouvier.

Un dossier « politisé et médiatisé »

Initialement poursuivi pour « provocation directe à un acte de terrorisme », les faits ont été requalifiés après une erreur de traduction des propos que l’influenceur a tenu dans sa vidéo publiée sur TikTok, supprimée depuis. Selon cette première traduction, il aurait appelé à « brûler vif, tuer et violer sur le sol français ».

La décision prise en appel « vient renforcer la démonstration de l’indépendance de la justice face à des dossiers politisés et médiatisés à outrance et de manière prématurée sans vérifications sérieuses en amont », conclut Me Rouvier.

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Avec AFP 

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