Le ministère de l’Intérieur britannique réexamine la situation de Harry. Le prince a perdu la protection systématique de la police aux frais du contribuable britannique, le Home office, le ministère de l’Intérieur, ayant opté pour une protection au cas par cas. Le fils du roi a perdu, en mai dernier son procès contre le gouvernement sur le sujet de sa sécurité.
A l’issue de ce nouvel examen, le droit du duc à une sécurité financée par les contribuables lorsqu’il se trouve au Royaume-Uni pourrait être restauré, selon les médias britanniques. La décision de rétablir ou non sa protection policière doit être annoncée en janvier. Harry est attendu au Royaume-Uni en février, dans le cadre de son procès contre Associated Newspapers, éditeur du Daily Mail et le Mail on Sunday.
Sujet sensible
Le prince doit à l’heure actuelle informer la police britannique 30 jours avant son arrivée au Royaume-Uni pour demander un examen de sécurité, qui est effectué au cas par cas. En quittant la famille royale, il a perdu le droit à une protection automatique, 24 heures sur 24, a estimé le juge qui s’est cependant déclaré sensible aux « arguments puissants et émouvants » du prince.
Le sujet est sensible pour Harry, qui tient la presse et les paparazzis pour responsables de l’accident de voiture qui a tué sa mère, la princesse Diana, à Paris en 1997.
Dans une autre procédure conclue en mai 2023, il s’était vu refuser le droit de bénéficier d’une protection policière en la payant avec ses fonds personnels.
Le prince a fait de cette question de sécurité un des éléments clé de sa réconciliation avec sa famille. Harry s’estime en effet en danger et a fait de cette question la condition pour revenir avec son épouse Meghan et leurs enfants Archie et Lilibeth. Retrouver sa protection policière pourrait donc lui permettre de rentrer au Royaume-Uni, afin que le roi Charles puisse voir ses petits-enfants.
Article original publié sur BFMTV.com