INFO LE FIGARO – Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « assassinat terroriste », ce clandestin algérien a reconnu qu’il était bien l’homme en noir aperçu par des témoins le 10 septembre à Lyon. Mais il affirme que la mort d’Ashur Sarnaya est un accident.

Responsable mais pas assassin. Ainsi pourrait se résumer la défense de Sabri B., accusé d’avoir tué Ashur Sarnaya le soir du 10 septembre à Lyon. Une évolution majeure en comparaison de ses premières déclarations. En effet, le 28 octobre, quelques heures après son arrivée en France alors qu’il avait fui en Italie, où les forces de l’ordre l’avaient interpellé le 2 octobre, il avait affirmé : « Je ne suis pas concerné par l’affaire dont vous me parlez. » Et répété n’avoir « rien à dire sur les faits ».

Entendu le 19 novembre par un juge d’instruction, Sabri B., s’exprimant en arabe, a manifestement changé de version. Cet Algérien de 27 ans, en situation irrégulière au moment du crime, a reconnu qu’il était bien l’homme repéré le soir du 10 septembre par plusieurs témoins. Ces derniers avaient décrit un inconnu au comportement suspect, vêtu de noir et portant des gants de la même couleur. Capuche rabattue, visage en partie dissimulé, « l’homme en noir » avait été aussi…

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Le Figaro

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