Selon l’INSEE, les quelque 520 000 habitants de Lyon forment un patchwork bien plus varié qu’on ne l’imagine. D’après les données publiées ce lundi 8 décembre, seuls un quart des Lyonnais ont vu le jour dans la capitale des Gaules. Une proportion étonnante, mais loin d’être isolée : elle dépasse celle de Bordeaux (24 %), reste inférieure à Paris (30 %), et surtout loin derrière Marseille, où un habitant sur deux est natif de la cité phocéenne. Preuve que Lyon, plus que jamais, est une ville d’arrivée plutôt qu’une ville de départ.
Une grande majorité née ailleurs en France
L’étude révèle également que 27 % des Lyonnais sont nés dans le reste de la région Auvergne-Rhône-Alpes, tandis que la plus grande part provient d’autres coins de l’Hexagone. Avec son dynamisme économique, son attractivité culturelle et son cadre de vie, Lyon attire des profils variés, étudiants comme actifs, mais également des familles en quête d’une métropole à taille humaine. À cela s’ajoutent les 18 % de résidents nés à l’étranger, un chiffre qui confirme le cosmopolitisme croissant de la ville.
Des écarts marqués selon les arrondissements
La répartition des natifs varie fortement selon les quartiers : le 4ᵉ arrondissement arrive en tête, avec une majorité de Lyonnais “pure souche”. À l’inverse, le 6ᵉ attire davantage les Franciliens, peut-être séduits par ses grandes avenues et son ambiance chic. Le 8ᵉ et le 9ᵉ, eux, jouent les paradoxes : ils concentrent plus d’habitants nés à l’étranger que la moyenne (22 % contre 18 %), tout en abritant une part importante de natifs lyonnais. Une mosaïque urbaine qui reflète toute la diversité sociale et culturelle de Lyon.
Malgré ces variations, une chose est claire : la population lyonnaise continue de croître. Entre 2016 et 2022, elle a augmenté de 0,2 % par an, soit environ 850 habitants supplémentaires chaque année. Une progression modérée mais constante, qui confirme l’attractivité durable et impérissable de notre si jolie ville.