Battu en trois sets (25-16, 25-17, 25-22), le MHSC VB sans Nicolas Le Goff a été surclassé, mardi soir, par la Lube Civitanova, un des meilleurs clubs italiens.

Invités, cette saison, en Ligue des champions, les Montpelliérains et leur président Jean-Charles Caylar voulaient mesurer l’écart entre leur équipe et un cador du championnat italien. Ils ont récolté, ce mardi soir à Civitanova dans la région des Marches, des réponses bien précises. Des réponses qu’ils devront pondérer au regard des absences majeures comme celle du double champion olympique Nicolas Le Goff ou du pointu titulaire, l’Allemand Simon Hirsch.

Malgré tout, force est de constater que la différence a été immense. Et même si ce n’est pas une surprise, c’est particulièrement inquiétant pour le volley français tant le sixième de la SuperLega qui restait sur quatre défaites en cinq matchs a martyrisé sur son parquet le leader du championnat de France.

Au bord de la mer Adriatique, dans une salle désertique seulement animée par les plus fidèles supporters de la Lube Civitanova, Ezequiel Palacios et ses partenaires n’ont fait que de la figuration. Le premier set en est l’exemple parfait. L’attaque contrée, d’entrée de jeu, de l’Argentin Tomas Lopez donnait le ton. L’international italien Mattia Bottolo mettait au pli le jeune international nigérian Vincent Mathias (21 ans).

Le score était de 14-6 quand Loïc Le Marrec devait déjà prendre son deuxième temps-mort de la soirée. Il s’adressait à son groupe en ces termes : « Dans un premier temps, on va se libérer, souffler un peu et puis il faudra se lâcher à l’attaque, sortir de notre zone de confort. »

Un récital à l’italienne

Après un ace du phénomène bulgare Aleksandar Nikolov (17-8), le MHSC VB se libérait enfin. Le contre de Quentin Jouffroy sur le central Giovanni Garguilo (18-13) obligeait l’entraîneur de la Lube Giampaolo Medei à prendre un temps mort. Les Italiens remettaient ensuite un coup d’accélérateur pour finir le set sur le score sans appel de 25-15.

Le début du deuxième acte était plus équilibré. Nikolov récidivait au service mais Ezequiel Palacios faisait du bien en attaque sous le regard de Haukea Maré (19 ans), le cinquième central dans la hiérarchie montpelliéraine, propulsé sur le terrain du vainqueur de la Ligue des champions 2019.

La suite était à sens unique en faveur des Transalpins ultra-dominateurs. Symbole de l’impuissance montpelliéraine, Garguilo contrait facilement Jouffroy sur la première balle de set (25-18).

Comme depuis le début, les Montpelliérains couraient après le score dans la troisième manche mais les Italiens étaient beaucoup plus rapides. Les joueurs de la Lube Civitanova terminaient leur récital sans fausse note et avec l’apparition du Français Noah Duflos-Rossi (18 ans). En Italie, Corentin Phelut et ses coéquipiers ont été réduits au rôle de spectateurs.