Bienvenue sur les tarmacs et dans notre ciel à « Valbonne », le 50e Airbus A220 de la flotte Air France. Les lettres ont été apposées sur la carlingue après une proposition des équipes de la compagnie aérienne, renouant ainsi avec une tradition tombée en désuétude pendant quelques décennies : celle de baptiser les aéronefs français du nom de communes – à l’image, pour les Alpes-Maritimes, de Menton, Saint-Paul-de-Vence, Cannes, Nice et Vallauris (lire Nice-Matin du 24 octobre dernier).

Quand l’excellence française s’ouvre sur le monde

« Le Valbonne » a déjà pris son envol. Mais il y a quelques jours sur le site sophipolitain d’Air France, dans un geste symbolique, le maire Joseph Cesaro a reçu la maquette de l’appareil, en reconnaissance d’une histoire commune qui dure depuis des décennies.

Air France fait partie des pionniers de Sophia Antipolis, de ceux qui firent le pari de s’installer et de s’ancrer dans ce qui n’était pas encore la première technopole d’Europe.

À cette époque, « Sophia » n’était qu’un projet un peu fou, même si innovateur et passionnément porté par un homme qui n’était pas encore sénateur : le regretté Pierre Laffitte.

Certains se souviennent des premières grues qui dans les années 1970 dépassaient de la pinède et dont on disait, entre rumeurs et annonces officielles, que c’était pour implanter le centre informatique du fleuron de l’aviation hexagonale au milieu de nulle part.

Deux histoires qui se croisent, a rappelé l’édile : « Celle d’une compagnie aérienne emblématique qui a toujours porté haut l’excellence française et celle d’une commune et d’une technopole qui ont toujours placé l’innovation et l’ouverture au monde au cœur de leur ADN. »