Marseille entre dans une phase plus structurée de l’offre Frecciarossa. En 2026, la métropole bénéficiera d’un accès coordonné vers Milan via Lyon Part-Dieu. Pas de liaison directe pour l’instant, mais une connexion Marseille-Lyon-Milan intégrée aux évolutions du réseau.

14 allers-retours par jour entre Paris-Lyon

Cette possibilité repose sur l’augmentation du Paris-Lyon à 14 allers-retours quotidiens à partir du 14 décembre. Cette montée en fréquence vise à fluidifier les correspondances, dont celles en direction de l’Italie, accessibles depuis Marseille.

Sur la ligne Paris-Marseille, mise en service en juin 2025, les volumes observés durant l’été montrent une utilisation soutenue, notamment sur les segments partiels. Aix-en-Provence TGV et Avignon TGV regroupent 40 % des montées et descentes, ce qui confirme leur rôle dans l’équilibre économique de l’axe. Les segments Paris-Avignon TGV et Paris-Aix-en-Provence TGV représentent respectivement 15 % et 24 % des déplacements observés.

La ponctualité demeure supérieure à 90 % sur cette liaison, contre 87 % ailleurs, selon les données communiquées.

2026, l’année des ajustements pour Marseille

Pour Marseille, 2026 s’annonce donc comme une année d’ajustements plutôt que de rupture : un réseau plus dense côté Lyon, des correspondances renforcées vers l’international et une offre Paris-Marseille qui continue son intégration dans le paysage ferroviaire.

Trenitalia, qui a transporté 4,7 millions de voyageurs depuis 2021 et plus de 250 000 sur Paris-Marseille l’an dernier, indique ne pas être rentable en 2025.

L’entreprise poursuit toutefois l’évolution de son implantation, avec plus de 260 salariés en France.

Pour les usagers marseillais, l’effet principal de 2026 sera donc la possibilité d’un trajet optimisé vers Milan et l’extension progressive des capacités disponibles sur l’axe Sud-Est.

Une étape intermédiaire, sans annonce spectaculaire, mais avec des conséquences concrètes pour les mobilités longue distance.