Porté par le talent de Mason Greenwood, Marseille a fait un pas important vers la qualification pour les barrages de la Ligue des champions en allant battre l’Union Saint-Gilloise 3-2 à Bruxelles, au bout d’un match rendu fou par la fébrilité défensive marseillaise. 

Cueillis à froid sur un but d’Anan Khalaili (5e), les Marseillais sont revenus par Igor Paixao (15e) et ont pris l’avantage par Mason Greenwood (41e, 58e) avant la réduction du score du même Khalaili (71e). L’OM est désormais un peu plus solidement installé du bon côté de la barrière, à la 16e place, avec une petite marge donc sur le « cut », placé en-dessous du 24e rang. 

Alors qu’ils menaient 3-1, les joueurs de Roberto De Zerbi ont en effet failli tout gâcher en laissant les Belges revenir dans le match. Ils ont alors été sauvés deux fois de l’égalisation (76e et 90e minutes) par des hors-jeu au centimètre détectés par les géomètres de la VAR. Puis, dans le temps additionnel, c’est Rulli qui a sorti un arrêt exceptionnel (90+3) pour ne pas abandonner deux points si précieux sur la pelouse de l’USG. 

Au bout du compte, l’OM a les cartes en main pour valider sa qualification lors des deux derniers matchs, contre Liverpool au Vélodrome puis en Belgique, encore, face à Bruges. La Ligue des champions donne donc un peu d’air à Marseille, qui enchaîne une deuxième victoire après son beau succès face à Newcastle (2-1), dont on pensait alors qu’il pouvait être fondateur. 

L’ASM pointe provisoirement à la 18e place

Monaco, au bord de la crise de nerfs, a empoché mardi contre Galatasaray (1-0) un succès crucial en vue de la qualification pour les barrages de la Ligue des champions, grâce à un but de Folarin Balogun. L’attaquant américain a marqué (68e) pour le troisième match consécutif de C1, une performance qu’aucun Monégasque n’a réalisée depuis son illustre prédécesseur Radamel Falcao, en 2017. 

Avec neuf points en six rencontres, l’ASM pointe à la 18e place sur 36, mais avec le Real Madrid puis la Juventus à affronter lors des deux dernières journées, en janvier, tout reste encore à faire pour terminer dans le top 24 synonyme de ticket pour le tour suivant. Les joueurs de la Principauté se présenteront à ces deux rendez-vous ragaillardis par leur performance de mardi. Face aux Turcs, ils ont fait preuve d’abnégation et de solidité collective pour se relever d’un pénalty raté et résister à leurs adversaires. 

Les hommes de Sébastien Pocognoli ont aussi bénéficié d’un coup du sort pour marquer. Blessé à une cuisse, le gardien stambouliote Ugurcan Cakir a dû laisser sa place à Günay Güvenç, juste avant le corner qui a mené au but de Balogun (68e). 

Dans un Stade Louis-II, Galatasaray a essayé de frapper en premier. Les percussions de Leroy Sané à droite et de Baris Yilmaz à gauche, accompagnées des appels du maître à jouer allemand Ilkay Gündogan ont pour mission de mettre en orbite le buteur nigérian Victor Osimhen. Après quelques ratés dans le jeu (6e, 9e), puis à la conclusion, comme sur cette reprise de Gündogan au-dessus sur un centre de l’ex-Monégasque Ismail Jakobs (13e) ou cette tête d’Osimhen non cadrée (16e), ils ont été de plus en plus précis. 

Les ultras monégasques en conflit avec la direction sportive du club, dont ils souhaitent « la démission », ont eu beau revenir après un quart d’heure de grève d’encouragement, ils ont été aussi dominés que leurs joueurs. Mais ni Yilmaz (19e), ni Sané (34e), ni Osimhen par deux fois (36e et 39e) ne sont parvenus à battre Lukas Hradecky et sa défense, tous très concentrés. 

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