Ce que les bûches de Noël ne
vous disent pas (et que votre santé préférerait savoir)

Elles s’invitent à nos tables
avec leurs décors brillants et leurs promesses de fêtes. Pourtant,
certaines bûches de Noël dissimulent sous leur glaçage un
concentré de sucre, de graisses transformées et d’additifs peu
recommandables.
À l’approche du réveillon, une enquête de

60 Millions de consommateurs
jette un froid sur ces desserts
aussi clinquants que problématiques.

Le constat est sans appel :
plusieurs bûches industrielles vendues en grande surface cumulent
les mauvais points nutritionnels. Graisse de coprah,
gélatine bovine, sirop de glucose-fructose…
Ces
ingrédients peu engageants composent pourtant des recettes vendues
comme festives. Et elles ne sont pas rares dans les rayons. Car ce
qui attire d’abord, ce sont les prix cassés et les goûts sucrés.
Mais à quel prix réel ?

Ces bûches qui font grincer
les experts (et pas de plaisir)

Dans son numéro de décembre
2024,
60 Millions de consommateurs
a passé au crible plusieurs
références vendues en grande distribution. Verdict : quatre bûches
ressortent comme les plus inquiétantes, à la fois pour leur
composition et leur qualité nutritionnelle. Le tout, parfois pour
moins de cinq euros. Mais quand la liste d’ingrédients
devient un lexique de l’industrie agroalimentaire, le dessert vire
à la dissonance.

Voici les bûches pointées du
doigt par l’association :

  • Système U – Bûches standards : 4,49 €,
    très bon marché… mais truffées de matières grasses peu nobles.

  • Système U – Gamme U Saveurs : plus
    onéreuses, mais tout aussi problématiques côté composition.

  • Intermarché – Marque Adélie : entre 3,89 €
    et 5,59 €, avec des associations créatives (framboise-chocolat
    blanc) qui masquent des recettes ultra-transformées.

  • Carrefour – Bûche aux fruits rouges et
    pistaches
    : 3,94 €, championne du low cost, mais également
    du coprah et des gélifiants.

Dans tous les cas, la recette
repose sur des bases industrielles : matières grasses végétales
hydrogénées, épaississants, stabilisants, émulsifiants, arômes non
détaillés… Autant de composants liés, selon de nombreuses études, à
un risque accru de maladies chroniques. Et si une bûche se mange
une fois l’an, les additifs, eux, se cumulent bien plus souvent
qu’on ne l’imagine.

Comment reconnaître une bûche
plus saine (et faire les bons choix sans stress)

Si votre bûche affiche plus
d’ingrédients qu’un manuel de chimie, c’est probablement mauvais
signe. Heureusement, il existe des moyens simples de repérer un
dessert de meilleure qualité.
L’association
recommande de privilégier les compositions
courtes, compréhensibles et sans additifs exotiques.

Voici les bons réflexes à
adopter avant de choisir :

  • Scruter la liste des
    ingrédients : moins c’est long, mieux c’est.

  • Fuir les mentions
    floues : « préparation à base de », « arôme », « matière grasse
    végétale » sans autre précision.

  • Chercher les labels
    rassurants :
    « Fait maison », « Boulangers de France »,
    « Charte Saint-Honoré ».

  • Ne pas se fier aux apparences
    : une bûche de pâtissier peut, elle aussi, contenir des bases
    industrielles.

Même dans les boutiques
spécialisées, tout n’est pas 100 % artisanal. Un artisan-pâtissier
peut tout faire lui-même… ou utiliser des fonds de crème
industriels. Seuls certains labels garantissent un vrai travail
maison. Et dans le doute, une lecture attentive de l’étiquette
reste votre meilleur allié.

Glacée, maison ou repensée : les bûches qui font du bien

Si la bûche traditionnelle à
la crème au beurre n’a plus vraiment la cote, ce n’est pas un
hasard. Les attentes ont changé. Comme le souligne le Meilleur
Ouvrier de France Yann Bris, les consommateurs recherchent
désormais des desserts plus digestes, moins sucrés, plus
légers
. Et ça tombe bien : les alternatives ne manquent
pas.

Les bûches glacées, longtemps
en retrait, séduisent désormais par leur fraîcheur et leur
créativité. Mousse verveine, sorbet citron, inserts aux fruits
rouges… Elles permettent de finir un repas copieux sans
l’impression d’avoir mangé un parpaing. Certaines enseignes, comme
Picard, proposent même des versions bio et originales, à la
composition bien plus clean que leurs cousines pâtissières.

L’autre option, sans conteste
la plus saine (et gratifiante), reste de la faire soi-même.
Une bûche roulée ne demande que trois ingrédients de base :
œufs, sucre, farine.
Avec un bon tour de main, une ganache
au chocolat, un glaçage léger et quelques zestes d’agrumes, le
résultat fait souvent bien plus d’effet qu’un produit standard. Et
au moins, on sait ce qu’on mange.

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