Crédit photo : EliottD5 sur X

Des messages anti-police projetés place des Terreaux lors de la Fête des Lumières ont provoqué une vague d’indignation politique. Une enquête a été ouverte pour injures publiques et abus de confiance.

« Non à l’état policier », « police blesse et tue », la violence policière est partout. Tels étaient les nombreux messages a caractère anti-police diffusés sur la place des Terreaux ce samedi 6 décembre à l’occasion de la Fête des Lumières. Ces accusations, coordonnées à des slogans contre l’extrême droite ont été revendiqués dès la soirée de samedi par le collectif écologiste des « Soulèvements de la Terre ».

Lire aussi : Messages anti-police pendant la Fête des Lumières à Lyon : ce syndicat dénonce « une provocation inutile »

Immédiatement, la classe politique s’est indignée, de Grégory Doucet à Laurent Nuñez en passant par Jean-Michel Aulas. Fabienne Buccio, la préfète du Rhône a donc saisi le procureur de la République de Lyon. Selon les informations de nos confrères du Progrès, une enquête a bien été ouverte ce lundi 8 décembre. Elle concerne plusieurs chefs d’accusation pour « injures publiques » ou « abus de confiance ». A noter que les investigations ont été confiées à la Direction interdépartementale de la police nationale du Rhône (DIPN).